En 2019, 265 emplois avaient déjà été supprimés chez Toupargel.
Le syndicat FO fait savoir que la nouvelle direction de Toupargel envisagerait de supprimer 150 des 2.000 emplois du groupe. La direction ne souhaite pas commenter.
Le syndicat FO a annoncé que la direction du groupe de distribution de produits surgelés Toupargel, basé à Civrieux-d’Azergues, a présenté aux représentants du personnel un calendrier de négociations d’un plan de sauvegarde de l'emploi. Le syndicat dénonce un plan « surprise » dans la mesure où l’entreprise Agihold (société des frères Léo et Patrick Bahadourian, grossistes lyonnais en produits alimentaires et déjà partie prenante de Grand Frais), qui avait repris l’entreprise début 2020, s’était engagée devant le tribunal de commerce à ne pas licencier pendant deux ans, sous peine de payer une amende de 10.000 euros par salarié, et à investir 40 millions d'euros. FO indique que la direction souhaite supprimer 150 emplois, laquelle direction n’a pas souhaité répondre à nos sollicitations.
3.000 salariés durant l'âge d'or
Racheté en 1982 par Roland Tchénio, à une époque où Toupargel employait 70 personnes, le géant du surgelé avait atteint 3.000 salariés à ses heures de gloire pour un chiffre d'affaires de 300 millions d'euros. Face à une baisse des ventes et une augmentation des pertes, la famille Tchénio, malgré un réinvestissement de 20 millions récemment, avait dû jeter l’éponge fin 2019 après avoir déjà supprimé 265 des 2.300 postes encore existants.