Quick-Off étoffe son effectif avec cinq recrutements effectués depuis la levée de fonds d’1 million d’euros réalisée au printemps. La start-up de gestion d’événements sportifs et culturels, installée dans ses nouveaux locaux Monistrol-sur-Loire depuis octobre dernier, emploie désormais seize personnes.

Née en 2019, Quick-Off associe Romain Gibert, 37 ans, et Michaël Berthoix, 42 ans, qui auparavant travaillaient au sein de l’entreprise Maskott, respectivement à des fonctions commerciales et techniques. Ils se félicitent des résultats de la commercialisation de Qoezion, leur plateforme numérique de gestion des effectifs (staff et bénévoles). Lancée en juin 2020, au cœur de la pandémie, au travers du projet Instants Bénévoles développé en partenariat avec la MAIF, « qui nous a apporté beaucoup de visibilité », souligne Romain Gibert, la solution a été adoptée par plus de 1.200 événements. Parmi elles, des manifestations sportives réputées telles que les 24 Heures du Mans, la Coupe du monde de biathlon, les Championnats du monde de ski alpin 2023 ou encore l’UTMB (Ultra Trail du Mont Blanc). Elle est utilisée par une quinzaine de fédérations sportives et à l’occasion de manifestations culturelles, dont des festivals de musique de premier plan en France et à l’étranger.

Cap à l’international

À la suite de leur levée de capitaux, suivie par les associés historiques KNS Group et Sport Value, les fondateurs, rejoints par Kreaxi et le Crédit Agricole Loire Haute-Loire Capital Innovation, conservent 55  % du capital. Quick-Off (16 salariés), qui propose également un service de régie, « est en train de développer une nouvelle solution logicielle permettant de gérer l’ensemble des personnes qui interviennent sur un événement (artistes, techniciens, prestataires, etc.) », indique Romain Gibert. Il prévoit « un chiffre d’affaires d’environ 1,2 million d’euros sur l’exercice en cours et une croissance de 50  % sur 2023, avec un développement à l’international, notamment au Royaume-Uni et en Amérique du Nord ».

Cet article a été publié dans le numéro 2508 de Bref Eco.