Le groupe a battu un record en 2019, avec 14.000 véhicules vendus (quadricycles légers et lourds, utilitaires électriques ou véhicules autonomes).
Ligier Group, constructeur français spécialisé depuis 40 ans dans le quadricycle léger (voiture sans permis), va investir 20 millions d’euros sur trois ans pour le développement de motorisations plus propres. Un projet lauréat du programme gouvernemental France Relance.
Né du rapprochement en 2008 de Ligier Automobiles et Microcar, Ligier Group (siège à Abrest) représenterait plus de 40 % de parts de marché du quadricycle léger en Europe. Le groupe, qui produit également des micro-utilitaires électriques et la voiture autonome sans chauffeur EZ10 d’EasyMile, a battu un record en 2019, avec 14.000 véhicules vendus (157 millions d'euros de chiffre d'affaires avec 413 personnes). Une réorganisation du capital s’est opérée il y a quelques semaines, avec la sortie de Siparex et le renforcement du fonds Edify. Le Pdg François Ligier demeure l’actionnaire majoritaire et conforte sa position aux côtés de plusieurs cadres dirigeants.
Création d’un véhicule électrique pour les particuliers
Le projet d’entreprise « Step 2023 » de Ligier Group, a été retenu dans le programme gouvernemental « France Relance » visant à relancer l’économie nationale. Ce projet prévoit un axe de dépollution des moteurs thermiques, mais aussi de modernisation de l’outil productif, afin d’optimiser les infrastructures et équipements, en termes d’efficacité de production et de performance environnementale. Autre axe de développement : la création d’un nouveau véhicule 100 % électrique destiné aux particuliers : « 20 % des véhicules que nous produisons sont électriques grâce à nos utilitaires professionnels. Nous ne voulons pas manquer cette évolution auprès des particuliers, dans le respect de leur usage et avec un bon compromis de performance et d’autonomie », précise François Ligier. Des investissements totaux de près de 20 millions d’euros sur trois ans qui ont séduit l’État, lequel apportera un soutien de 3,47 millions d’euros. « Les plans de relance sont souvent conditionnés par des recrutements, mais là on nous donne les moyens de créer de l’ambition et de la croissance qui peut générer une réalité de l’emploi et non des promesses. Nous avons créé 80 emplois sur les trois dernières années et on continuera sur cette tendance pour soutenir la mutation de notre entreprise, entamée depuis deux ans », insiste le dirigeant.
Cet article a été publié dans le numéro 2441 de Bref Eco.