Présenté en novembre 2017, le robot-taxi de Navya va démarrer ses premiers essais routiers.
Matias Antoniassi Photography
Le constructeur de véhicules autonomes Navya annonce ce jour le lancement de son introduction en Bourse sur Euronext Paris. Le montant de l’offre est fixé à 51,3 millions pouvant être porté à un maximum de 66,1 millions d'euros en cas d’exercice intégral de l’option de surallocation.
L'opération porte sur 51,3 millions d'euros dont une augmentation de capital de 50 millions d'euros, pouvant être portée à un maximum de 57,5 millions d'euros en cas d’exercice intégral de la clause d’extension et à un maximum de 66,1 millions d'euros en cas d’exercice intégral de l’option de surallocation. Les partenaires historiques - FPCI Robolution Capital 1 (géré par 360 Capital Partners), Keolis, Valeo et Gravitation - s'engagent à hauteur d'un montant total d'environ 8,6 millions d'euros
Garder une avance technologique
« Les fonds que nous souhaitons lever nous permettront de conserver notre leadership technologique, de développer notre organisation et d’investir dans des marchés connexes stratégiques. Nous préparerons ainsi une adoption plus large de nos solutions tout en poursuivant notre expansion internationale pour devenir un leader mondial du véhicule autonome », explique Christophe Sapet, président du directoire de Navya.
Deux véhicules sur le marché
Créé en 2014 par Christophe Sapet et Bruno Bonnell, Navya emploie 200 personnes en France (à Paris et à Lyon) et aux États-Unis. La société propose pour l'heure deux produits : la navette Autonom Shuttle principalement destinée aux sites privés ; et le robot-taxi Autonom Cab dont le développement s'appuiera sur des partenariats conclus avec Keolis aux États-Unis et en France, et avec RAC en Australie.
Outre les ventes de véhicules, le chiffre d’affaires de Navya provient des services fournis aux clients (licences de logiciels et de cartographie, services de supervision, d’entretien et de gestion de flottes, etc.). En 2017, les ventes de véhicules ont représenté 90 % du chiffre d’affaires, les 10 % restants provenant des services. Un pourcentage amené à croître.