Cosmétosource développe en interne ses propres produits cosmétiques.
Certes ponctuellement boostée par la production de gel hydroalcoolique en 2020, l'activité du laboratoire Cosmétosource, spécialisé en produits cosmétiques bio, n'en connaît pas moins une croissance importante et régulière qui lui fait passer aujourd'hui un cap organisationnel.
Créé en Haute-Loire en janvier 2014, le laboratoire Cosmétosource a bien grandi. Porté par une forte croissance, l’organigramme de l’entreprise évolue. À l’origine de cette start-up auvergnate spécialisée dans l’élaboration et la production de produits cosmétiques bio, deux jeunes associés, Sophie Charbonnel, en charge de la gestion administrative et financière, et Michaël Klein, spécialisé dans la formulation et la production de cosmétiques. « Assez rapidement, la société s’est imposée sur le marché très ouvert des cosmétiques bio et des parfums naturels. Il a fallu s’adapter », explique ce dernier. Après des débuts au sein de la pépinière d’entreprises de Chambaret, l’équipe de Cosmétosource intègre en avril 2016 le bâtiment de l’ancienne usine Effiance, à Fontannes, sur 2.700 m². « Nous avons constitué un réseau de partenaires, de prestataires et d’interlocuteurs privilégiés pour trouver une réponse à toutes les problématiques technologiques et réglementaires en parfumerie, cosmétiques et arômes alimentaires. Nous revendons ensuite à une quarantaine de grandes marques de la cosmétique. »
Développements à l’export
Désormais, Cosmétosource compte une vingtaine de salariés pour un chiffre d’affaires d’1,5 million d’euros, en forte hausse depuis plusieurs années. « En 2019, nous réalisions 900.000 euros. L’exercice 2020 a été exceptionnel car nous avons produit du gel hydroalcoolique pendant la crise sanitaire, ce qui a boosté nos ventes de façon exceptionnelle, à 2,7 millions d’euros. Aujourd’hui, nous sommes sur une croissance moyenne annuelle de 30 à 40 %. Il fallait donc faire évoluer notre organigramme », résume Mickaël Klein.
Le laboratoire de production et de R & D est donc désormais dirigé par Élodie Marra, après six mois de formation interne. « Elle sera toujours épaulée par Sophie Charbonnel, pour la gestion administrative et financière de la société », précise Michaël Klein, lui-même appelé à intégrer une équipe experte qui sera basée à Taïwan.
Cosmétosource, très attachée à ses racines auvergnates, s’est également développée à l’export : Maroc, Sénégal, Mali, Canada. Elle met aujourd’hui le cap sur l’Asie en dopant sa branche taïwanaise. « Si nous continuons sur ce rythme-là, il faudra pousser les murs de notre site d’ici deux ou trois ans », sourit Michaël Klein.
Cet article a été publié dans le numéro 2466 de Bref Eco.