Eloïse Tournilhac et Lydie Thomé, les fondatrices d'Estampille, sont installées dans un laboratoire à Sarras pour extraire les propriétés des biodéchets, qui servent à la conception des produits cosmétiques.
Estampille
Fondée en octobre 2021 par Lydie Thomé et Eloïse Tournilhac, Estampille conçoit des cosmétiques aux propriétés antioxydantes à partir des biodéchets du vin. Les premiers produits de la gamme sont disponibles en prévente, via une campagne de crowdfunding.
Selon une étude de l’Institut français de la vigne et du vin, chaque année, 2,2 millions de tonnes de résidus sont générés en France par la filière viticole. Or, ces biodéchets, qui proviennent en grande partie de la lie (dépôt organique que l’on trouve au fond des cuves après la fermentation) et des raisins (peau, pépins, rafles), ont d'incroyables propriétés. Lydie Thomé et Eloïse Tournilhac ont donc fondé en octobre 2021 la marque ardéchoise Estampille. Les deux entrepreneuses proposent trois produits : un savon antioxydant et purifiant, une crème hydratante et une huile visage, permettant de sauver au total 1,88 kilogramme de déchets, pour l'achat de trois produits.
Des cosmétiques aux propriétés antioxydantes
Mélangés à des matières comme des huiles végétales, de l’argile ou des fragrances naturelles d’abricot, les biodéchets du vin ont de nombreuses vertus. Comme l’explique Eloïse Tournilhac, « ce sont de puissants antioxydants naturels, qui aident à combattre le vieillissement cutané, les agressions extérieures, et qui tonifient la peau. »
Pour commercialiser leurs cosmétiques, les deux jeunes femmes, qui s’approvisionnent sur trois domaines en agriculture biodynamique d'Auvergne Rhône-Alpes, ont lancé en début de semaine une campagne de crowdfunding. L’objectif initial était d’atteindre les 100 préventes : 59 ont été réalisées en moins de trois jours.