Spécialisée dans l'imagerie spectrométrique par rayons X pour la sûreté des aéroports, MultiX lève 3,5 millions d’euros auprès d’Omnes Capital et de ses investisseurs historiques pour assurer le lancement de sa production à Moirans et asseoir son développement commercial international.

Créée en octobre 2010 par Jacques Doremus et Patrick Radisson, avec l'appui du CEA et de Thales, MultiX est spécialisée dans l'imagerie spectrométrique par rayons X pour la sûreté dans les aéroports et le contrôle non destructif. L'entreprise annonce une nouvelle levée de fonds de 3.5 millions d’euros à l’occasion d’un nouveau tour de table réalisé auprès de ses investisseurs historiques et de deux nouveaux entrants : Omnes Capital et H3C (investisseur privé). MultiX avait déjà levé 9 millions d'euros.

Cette nouvelle levée de capital va permettre à MultiX de changer de dimension

Cette nouvelle levée de fonds va permettre à MultiX de lancer sa production sur son site de Moirans et de poursuivre son développement à l’international. Après les Etats-Unis, où les détecteurs de MultiX vont équiper les scanners de tous les aéroports, l’entreprise vise l’Europe. « L’administration américaine et de nombreux fabricants de scanners ont retenu notre technologie pour améliorer l’identification des explosifs solides et liquides dans les bagages aériens, pour le contrôle de la qualité alimentaire et l’amélioration du tri des déchets à haute valeur ajoutée. D’autres applications seront bientôt adressées par la technologie de MultiX. La capacité d’identifier les matériaux avec une forte réduction du taux d’erreur par rapport aux détecteurs rayons X actuellement utilisés a été validée par le marché », se réjouit Jacques Dorémus dans un communiqué.

Point de contrôle du futur

Le Danemark a également retenu MultiX comme acteur majeur dans le projet européen du point de contrôle du futur. La société est également présente sur les secteurs de l’agroalimentaire ou du recyclage pour le contrôle non-destructif.

En mars 2016, Jacque Dorémus confiait à Bref Eco viser les « 15 à 18 millions d'euros de chiffre d'affaires » pour 2018.