Le câblage d’aéronefs est l’une des spécialités de NSE, depuis sa création il y a 37 ans.
Avec la signature, il y a quelques jours, de la Convention de soutien à la politique de la réserve militaire, le groupe NSE facilite l’engagement de ses salariés réservistes de la Garde nationale.
« NSE affirme sa démarche citoyenne, son adhésion à la politique des réserves militaires et à l’esprit de défense et contribue à la sécurité nationale », souligne François Lacoste, fondateur du groupe, qui relève : « Nous matérialisons des liens déjà forts. » En effet, le groupe d’électronique et d’informatique qu’il a créé en 1983 réalise 60 % de son chiffre d’affaires avec le secteur de la Défense, en direct ou via d’autres groupes industriels. Comme à ses clients civils, il propose aux armées la conception de systèmes, leur intégration ainsi que des services de maintenance et de réparation. « Cette convention permet à NSE d’obtenir la qualité de « Partenaire de la Défense nationale » et d’accéder ainsi aux informations relatives à la Défense et à la sécurité nationale et au réseau des entreprises partenaires », poursuit le dirigeant. Ce qui est particulièrement bienvenu en cette année 2020 de crises sanitaire et économique.
Diversification dans le médical et le ferroviaire
« L’aéronautique civile, qui représente 20 % de notre chiffre d’affaires, a été stoppée net et on ne sait pas quand elle repartira. Nos activités à l’international, qui pèsent près de 40 %, sont devenues plus difficiles », indique le dirigeant. Ses « très bons résultats de 2019 » permettent à NSE d’amortir ces chocs et de préparer son avenir en se diversifiant, notamment dans deux secteurs : le médical et le ferroviaire. Le groupe de Nizerolles, qui fabrique déjà des caméras dentaires, souhaite étendre ce savoir-faire à d’autres domaines de la médecine. Aux exploitants de réseaux ferrés, il va proposer un système électronique anti-déraillement mis au point en 2019 avec un partenaire industriel et des feux de signalisation visibles de plus en plus loin : « Pour fabriquer des systèmes de vision nocturne, notamment pour les armées, nous avons acquis une compétence dans le traitement de la lumière », explique François Lacoste qui annonce que 3 millions d’euros seront consacrés à ces diversifications et salue le plan de relance de l’Etat qui « devrait permettre à NSE d’investir fortement ».
En 2019, NSE a généré un chiffre d'affaires de 76 millions d'euros avec 700 personnes (dont 250 à l'étranger).
Cet article a été publié dans le numéro 2424 de Bref Eco.