CTLpack Vichy, filiale du groupe industriel espagnol KCE, est spécialisé dans la fabrication de solutions de packaging (tubes plastique) pour près de 650 clients. Dopée par son marché principal de la cosmétique et du soin (LVMH, L’Oréal, Caudalie, Uriage, Yves Rocher…), l’usine fait face à un important accroissement des commandes et recrute.

Dans l’Allier comme partout ailleurs, les métiers de l’industrie sont en tension. Face à cette situation et afin d’être plus attractive, CTLpack Vichy propose désormais des solutions plutôt efficaces : passage aux 37,5 heures/semaine (contre 40 heures), +  3  % sur les salaires, des horaires et jours de travail annoncés pour toute l’année, création d’une équipe de nuit fixe volontaire, choix annuel des salariés entre plusieurs horaires de travail. L’entreprise mise aussi sur l’augmentation des emplois directs et une meilleure implication des salariés, notamment via une plateforme collaborative 4.0 de formation.

Dynamique de croissance

« Nous attirons ainsi beaucoup plus de candidats pour occuper des postes en production. Et, surtout, nos salariés ne cherchent plus à partir à cause du rythme en 3x8, autrefois imposé. Nos méthodes de recrutement sont également plus efficaces depuis que nous avons un vivier d’intérimaires parmi lequel nous repérons des aptitudes techniques et un bon savoir-être, avant de les former en interne à nos métiers », précise Julie Moïse. La responsable RH annonce 23 recrutements récents (portant l'effectif total à 192 personnes) et une dizaine à venir sur l’année, puis des embauches régulières qui combleront des départs à la retraite. CTLpack vient d’ailleurs d’obtenir la plus haute note de la certification EcoVadis, qui évalue les performances en matière de durabilité et de RSE. Une note attribuée à seulement 1  % des entreprises mondiales du secteur du plastique.

Un plan d’optimisation de l’outil industriel est par ailleurs en cours. De quoi augmenter rapidement les capacités de production, avec l’objectif d’atteindre plus de 200 millions de tubes par an.

Cet article a été publié dans le numéro 2494 de Bref Eco.