Le Dakar 2021 a été l’occasion pour GCK de présenter son véhicule électrique GCK e-Blast 1 et de faire des essais dans le désert saoudien.
Préparé depuis deux ans par l’entreprise Fors (Issoire), le véhicule électrique de compétition GCK e-Blast 1 était récemment dans les sables d’Arabie saoudite. Non pour courir le Dakar, mais profiter de ce rallye-raid pour présenter les savoir-faire et les ambitions de GCK (Green Corp Konnection).
Guerlain Chicherit, champion de ski devenu pilote automobile, et l’entrepreneur clermontois Eric Boudot ont rassemblé dans le groupe GCK, cinq sociétés* complémentaires de la Savoie et du Puy-de-Dôme, représentant un chiffre d'affaires consolidé de 10 millions d'euros (objectif 20 à 25 M€ en 2021), employant 60 personnes et positionnées « à la pointe de la révolution énergétique dans la mobilité et l’alimentation en énergie verte ».
Construit à partir du châssis qui a remporté le Dakar 2018, le GCK e-Blast 1 est « un vrai véhicule de compétition ». Adapté aux conditions extrêmes d’un rallye-raid, il peut atteindre une vitesse de pointe de 180 km/h. Il est doté d’un groupe motopropulseur électrique de 250 kW, l’équivalent de 340 chevaux, et d’un bloc-batterie d’une capacité de 150 kWh. Cet ensemble est le fruit de la collaboration entre IBS, GCK Technology et GCK Energy. « Ce véhicule est idéal pour produire de nouvelles avancées technologiques dans le domaine du rallye-raid », affirme Eric Boudot. Il n’est que la première étape de l’ambition du groupe : « Passer à l’électrique uniquement, quel que soit le mode de propulsion, hydrogène ou batterie. »
En situation sur le Dakar dans un ou deux ans
En 2022, GCK présentera un véhicule de compétition à hydrogène ; en 2023 ou 2024, deux exemplaires de celui-ci seront engagés dans le Dakar. Ils porteront les couleurs de GCK Motorsport, l’une des équipes phares du championnat du monde de rallycross, qui a désormais décidé de ne s’engager que dans des courses ou championnats « verts ».
La compétition automobile est un tremplin pour diffuser les innovations de GCK. Ainsi, après avoir remporté l’appel d’offres de la Fédération internationale de l’automobile (FIA) pour la fourniture des infrastructures de recharge en électricité du championnat du monde de rallycross, GCK Energy va très prochainement mettre sur le marché « un concept très innovant : une mini-station de recharge électrique de quatre places installée en une journée », annonce Eric Boudot.
*GCK compte deux sociétés supplémentaires depuis que le Conseil départemental du Puy-de-Dôme lui a confié la gestion du circuit automobile de Charade.
Cet article a été publié dans le numéro 2438 de Bref Eco.