Comme d'autres, la filière vitivinicole emboîte le pas de la numérisation et de la dématérialisation des démarches administratives.

A cet effet, et à l'initiative de la direction interrégionale des douanes et droits indirects Auvergne-Rhône-Alpes, dirigée par Anne Cornet, vient d'être organisée à la Préfecture, une journée d'information, dans le cadre du Tour de France des experts douaniers de la filière vins et alcools. Michel Delpuech, préfet de Région, a précisé en ouverture qu'avec un chiffre d'affaires de 8,2 milliards d'euros, la France était de loin le premier exportateur mondial en valeur. En Auvergne-Rhône-Alpes, on dénombre 5.000 exploitations employant 50.000 collaborateurs (sur un total national de 600.000 collaborateurs). D'où l'importance accordée aux évolutions en matière de transmissions de données avec l'administration. En l'occurrence, depuis le début de cette année, un nouvel outil numérique baptisé Soprano a été mis en place. Il permet aux exploitants de connaître leur taux d'imposition.

S'impliquer davantage dans la qualité

D'autres vont suivre. Tout d'abord Gamma, concernant l'émission électronique des documents d'accompagnement des marchandises soumises au droit d'accise (impôt sur la consommation des produits alcoolisés). Mais aussi Ciel pour la transmission en ligne des déclarations récapitulatives mensuelles et le nouveau Casier Viticole Informatisé. En tout état de cause, ce processus doit être totalement achevé à la fin de l'année 2019. Pour Anne Cornet, « les économies réalisées à la suite de la mise en place de ces nouvelles mesures permettront à nos effectifs de s'impliquer davantage dans les contrôles destinés à protéger la qualité des produits, à vérifier le respect des cahiers des charges, notamment pour les Aop ».

La direction interrégionale compte 90 collaborateurs répartis sur 8 centres et 17 bureaux de douane.