L'inscription au patrimoine culturel immatériel constitue une première étape.
Claude Gardien
A l'issue du vote intervenu le 11 décembre à Bogota, l'alpinisme figure sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité. L'aboutissement d'une démarche engagée en 2011 auprès de l'Unesco.
Belle reconnaissance pour l'alpinisme qui obtient son inscription sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité. Réunie le 11 décembre à Bogota, l'Unesco a ainsi validé la démarche engagée en 2011 par trois Etats soumissionnaires (France, Suisse, Italie), trois municipalités (Chamonix, Orsières, Courmayeur), les clubs alpins et associations de guides des trois pays.
Une première étape avant les mesures concrètes
Cette inscription débouche sur un texte qui caractérise et documente l'activité à partir de travaux scientifiques et universitaires. Elle constitue une première étape avant la mise en œuvre d'actions de sauvegarde, de défense et de développement. L'objectif est de préserver le libre accès à la haute montagne pour des pratiques responsables, conformes à l'esprit de l'alpinisme. Présente dans 90 pays, l'union internationale des associations d'alpinisme (UIAA) compte plus de 3 millions de membres. L'union internationale des associations de guides de montagne (UIAGM) en rassemble 6.600 dont 1.700 en France.