Après plusieurs années de baisse d'activité, le secteur de la construction a progressé en 2016 dans la région. C'est ce qu'indiquent les résultats de l'enquête réalisée par la Banque de France auprès de 4.500 entreprises.

Le bilan 2016 des entreprises est positif pour l'Auvergne-Rhône-Alpes selon la Banque de France. Cependant, les performances diffèrent selon les secteurs interrogés. Le bon élève de l'année est le secteur de la construction. Alors que l'évolution de la production totale était en baisse depuis plusieurs années (-3,9 % en 2015), celle-ci repart à la hausse avec 1,9 % d'augmentation du chiffre d'affaires en moyenne. Des résultats expliqués notamment par l'augmentation de 3,9 % des chiffres d'affaires des entreprises de gros œuvre.

L'industrie piétine

Le secteur des services aux entreprises reste sur sa dynamique de 2015 et augmente son chiffre d'affaires de 4,1 %, un résultat identique à 2015. Il est porté par les activités informatiques qui progressent de 7,1 %. Côté hôtellerie/restauration, étudiés pour la première fois cette année, les chiffres d'affaires augmentent de 4,3 % en moyenne.

La déception provient du secteur de l'industrie. Si le chiffre d'affaires global augmente de 1 % en 2016, il augmentait de 2,3 % en 2015. Cette faible hausse s'explique notamment par « la relative faiblesse » de secteurs clés de la région comme la métallurgie ou encore la chimie.

Des prévisions optimistes pour 2017

L'enquête spécifie également que les marges réalisées dans les secteurs de l'industrie et des services sont stables, mais que de nombreuses entreprises dans le secteur de la construction ont vu leurs marges s'améliorer par rapport à 2015.

En revanche, la Banque de France note la « très faible » augmentation des investissements corporels dans l'industrie (+0,5 %) alors que ce secteur représente la majorité des investissements.

Pour 2017, les différents secteurs prévoient encore des améliorations. L'industrie anticipe 3,1 % d'amélioration du chiffre d'affaires global pour 2017, les services 3,2 % et le BTP 2,8 %.