Créée en 2001 pour valoriser les recherches d’une équipe de l’Institut français de mécanique avancée, devenu Sigma Clermont-Ferrand, Phimeca est appelée à franchir une nouvelle étape avec les orientations de son nouvel actionnariat.

Les fondateurs de Phimeca, société d’ingénierie spécialisée dans l’évaluation et l’optimisation des performances ayant décidé de prendre du recul, un processus de reprise a été mis en place. Il s’est achevé le 20 juin avec la cession de leurs parts à des membres du management dont Thierry Yalamas, ex-directeur associé qui devient président, et au groupe français d’ingénierie pluridisciplinaire Setec (2 400 collaborateurs pour un chiffre d'affaires de 254 millions d'euros) qui entre au capital à hauteur de 10 %.

Dotée de compétences scientifiques en mécanique avancée et en analyse probabiliste, Phimeca dont le chiffre d'affaires s'établit à 2 millions d'euros avec 27 salariés, accompagne les industriels pour la conception, l’exploitation et la maintenance de leurs produits et installations en leur proposant des solutions de calculs mécaniques et de dimensionnement, de gestion des incertitudes et data sciences pour des évaluations de robustesse et de fiabilité. En outre, Phimeca développe ses propres logiciels.

Nous voulons aider les industriels à réussir leurs enjeux de l’industrie 4.0

« Phimeca se donne de nouvelles ambitions de croissance rentable. Grâce à notre capacité d’innovation et à notre portefeuille d’expériences uniques en data sciences et en modélisation physique, nous voulons aider les industriels à réussir leurs enjeux de l’industrie 4.0 », a annoncé Thierry Yalamas dans un message adressé aux salariés et partenaires de l’entreprise.

Doubler le chiffre d'affaires à horizon 2021

Les nouveaux dirigeants affichent l’ambition de faire croître le chiffre d’affaires de 50 % à l’horizon de 2021 en élargissant l’offre de logiciels et en se renforçant sur des projets industriels à forte valeur ajoutée.

Enfin, Phimeca vient de faire évoluer sa signature, passant d’« ingénierie robuste » qui privilégie le seul contenu technique à « ingénierie responsable » qui révèle une approche plus sociétale. Il s'agit par exemple d'aider les industriels à résoudre de nouvelles problématiques comme économiser les ressources ou améliorer la longévité des produits.