Dans le cadre du Programme d'Investissement d'Avenir, le Premier Ministre a décidé d'allouer 57 millions d'euros pour la constitution d'une SATT (Société d'Accélération de Transfert de Technologies) sur le périmètre de l'Université de Lyon. Lyon Science Transfert et Crealys seront ainsi regroupés au sein d'une même structure.
Création d'une SAS
L'Etat, via la Caisse des Dépôts, l'Université de Lyon et le CNRS seront les actionnaires de cette société anonyme par actions simplifiée qui sera créée d'ici quelques mois. Son activité consistera principalement à détecter, accompagner et transférer vers le monde socio- économique, les inventions issues des laboratoires académiques implantés sur Lyon et Saint-Etienne. Ces transferts pourront se faire auprès d'entreprises existantes ou par la création d'entreprise.
Autonomie financière au bout de dix ans
Les ressources financières mises à sa disposition lui permettront, pour les dix années à venir, d'assurer la protection de ces inventions (par le dépôt de demandes de brevets principalement) et leur maturation, par la réalisation de prototypes, de démonstrateurs ou encore de "preuves de concept". La SATT assurera, selon les cas, la mise en place d'accords d'exploitation avec les entreprises intéressées ou la création de start-up dont elle pourra être actionnaire. Les revenus d'exploitations générés seront partagés entre la SATT (qui doit atteindre son autonomie financière au bout de cette période de dix ans), les établissements et organismes membres de l'Université de Lyon, et les inventeurs.
Le Pôle de recherche et d'enseignement supérieur (PRES) de Lyon compte 120 000 étudiants, 11 500 chercheurs et enseignants-chercheurs, 5 700 doctorants et 196 laboratoires publics.
Pour en savoir plus sur la SATT lyonnaise
Photo : Khaled Bouabdallah, président de l'Université de Lyon.