Une partie de l'équipe de Mereos à l'EM Lyon.
Guillaume Bouvy
Lauréate du concours JEA entrepreneurs, la start-up Mereos fondée par Théo Debroize et Dorone Parienti a rejoint l'incubateur de l'EM Lyon depuis un peu moins d'un an.
Les dirigeants de cette start-up n'ont pas attendu le nombre d'années pour montrer leur valeur ! Tous deux ont commencé en tant que professeur en classes préparatoires aux concours, pour être ensuite repérés par les éditions Ellipses, avec qui ils ont publié des ouvrages en lien avec la préparation aux concours.
« Nous avons décidé de fusionner ces compétences en offrant aux étudiants en prépa de concours non seulement la possibilité de se former chez soi, mais aussi de pouvoir passer les concours à distance », explique Dorone Parienti. Il s'agit donc de concours sous forme de QCM et tests psychotechniques, dont la typologie et la présentation restent adaptables.
Deuxième phase : mise en place de la plateforme
Mereos (nom issu de « mereo » : mériter en latin ) collabore déjà avec plusieurs grandes écoles, dont l'Esam, l'EM Lyon et l'Idrac, pour lesquelles la start-up a déjà élaboré des concours.
Le « business model » repose quant à lui sur la vente de ceux-ci aux écoles et sur les frais d'inscription des étudiants (50 euros). « En moyenne, les frais d'inscription s'élèvent à 150 euros par étudiant. Du côté des écoles, les concours en ligne évitent la surveillance, la location de salle et de matériel. Plusieurs niveaux de sécurité et de contrôle des candidats existent avec la possibilité par exemple de limiter le temps de réponse aux questions, ou encore d'activer la webcam des candidats durant toute la durée de l'épreuve », détaille le cofondateur de la start-up.
15 écoles visées d'ici la rentrée 2018
Potentiellement, Mereos vise l'ensemble du marché des concours, notamment à destination des étudiants situés à l'étranger. D'ici la rentrée 2018-2019, l'objectif est d'atteindre 15 écoles, pour un chiffre d'affaires de 750.000 euros.
La start-up a déjà reçu 140.000 euros du Crédit Agricole, et devrait atteindre d'ici septembre 2017 un capital de 280.000 euros au total, notamment par l'obtention de fonds de Bpifranfce.
Ceci permettra notamment le recrutement d'un développeur Web en CDI, ce qui portera les effectifs de la structure à dix personnes d'ici fin 2018.