Six ans après son entrée à l'Idrac, Virginie Lacroix-Altuna est promue directrice du campus de Lyon.
Virginie Lacroix-Altuna vient d’être nommée directrice du campus Idrac Lyon. Elle n’est pas nouvelle dans la maison puisqu’elle y est entrée en 2008, après un parcours mêlant commerce et marketing.
Ce parcours débute avec un diplôme à l’Esdes (sic !) puis un premier poste en 1998 chez Force Plus, à Lyon, dans l’externalisation commerciale. « Je faisais la promotion du fuel auprès des installateurs de chaudière. Une expérience très particulière mais très formatrice ! » se souvient-elle en riant. Puis elle rejoint brièvement le marketing chez Black&Decker où elle participe au lancement d’une nouvelle ponceuse ! « Je comprends alors que le marketing ne donne pas autant d’adrénaline que de vendre de beaux contrats ! ».
Premier contact avec l'Idrac en 2008
En 2000, elle entre chez Adecco Call Service Center pour développer et fidéliser les clients du centre d’appels. Ses performances lui valent de devenir responsable grands comptes et de prendre la direction régionale en 2008 (100 personnes, 12 millions de chiffre d'affaires). Virginie Lacroix-Altuna découvre la gestion RH et fait connaissance avec un client dénommé… Idrac.
En 2011, la bascule est faite. Elle prend la direction des relations entreprises de l’école. Un pur job commercial : il s’agit de coordonner les équipes qui recrutent des entreprises partenaires, celles qui reçoivent des étudiants et qui paient la taxe d’apprentissage. Actions et outils sont mis en place, avec succès, en local et en national. En 2014, elle ajoute la corde « relations employeurs » à son arc : une tâche marketing puisqu’il s’agit de faire la promotion de l’Idrac auprès des recruteurs et des futurs étudiants.
Un vrai challenge de développer nos effectifs et la rentabilité avec une telle concurrence
En septembre 2016, elle prend l’intérim de la direction du campus Idrac de Lyon (2.000 étudiants, 69 salariés, 500 intervenants). « Un poste qui cumule commercial, RH, relations publiques, relations académiques. C’est un vrai challenge de développer nos effectifs et la rentabilité avec une telle concurrence, tout en assurant la qualité et la reconnaissance académique. » La quadra ne pensait pas forcément poursuivre l’aventure. « Au départ, je me mettais moi-même un plafond de verre. Mais finalement, le costume me va bien. » Et c’est aussi ce qu’a pensé la direction de l’Idrac.
Cet article a été publié dans le numéro 2280 de Bref Eco.