Tandis que 204 logements « seulement » ont été livrés en 2016, 2017 marquera un pic à 1.200 logements .
GLH
Après ses engagements en termes de production, dont un pic est attendu en 2017, Grand Lyon Habitat compte intensifier les réhabilitations.
Le bailleur social Grand Lyon Habitat (GLH ; 26.000 logements en patrimoine, 110 millions d’euros de loyer par an) s’est engagé auprès de la Métropole de Lyon à produire 500 logements par an. Il s’agit d’une moyenne, tributaire des délais de construction.
Tandis que 204 logements « seulement » ont été livrés en 2016, 2017 marquera un pic à 1.200 logements ! Une production répartie par tiers entre la construction en propre, l’achat en Vefa au sein de programmes privés et l’acquisition de logements existants. Cette production est intégrée à un budget moyen d’investissement de 110 millions d’euros annuels, comprenant également les dépenses de renouvellement urbain et de réhabilitation.
Un effort supplémentaire sur les réhabilitations
Ce dernier point est également un sujet important chez GLH puisque l’ambition est de passer de 450 à 650 logements réhabilités par an. Parmi la programmation envisagée, notons la réhabilitation des HBM, les premiers logements sociaux de l’histoire. Un projet très onéreux (environ 80.000 euros par logement) mais qui, selon la présidente Catherine Panassier, n’est pas contesté, au regard de leur valeur patrimoniale exceptionnelle et de l’intérêt de ces petits logements qui correspondent bien à la demande actuelle.
Deux sites sont en cours de rénovation : Montchat et Perrache. Sept autres vont être lancés, dont la cité Tony Garnier (Lyon 8e) où 1.540 logements sont concernés, ainsi que les fameux murs peints du musée urbain Tony Garnie, qui vont être rénovés.
Rénovation urbaine
En matière de rénovation urbaine, après les longs chantiers de La Duchère et de Mermoz Nord, d’autres quartiers vont être concernés : La Sauvegarde et Mermoz Sud, ainsi que La Darnaise et Léo Lagrange (Vénissieux), Langlet (Lyon 8e) et la Grappinière (Vaulx-en-Velin). Sur ces quartiers, 1.000 à 1.500 logements seront démolis dans les dix prochaines années.