Les prix sont stables sur le marché de l’immobilier collectif neuf grenoblois avec un coût moyen de 3.486 euros/m²
Ventes, réservations, prix. Si la plupart des indicateurs sont au vert, les professionnels de la FPI Alpes surveillent toujours de très près l’équilibre entre l’offre et la demande.
Au niveau des réservations en collectif neuf, après une année 2015 de rattrapage, le marché grenoblois progresse de 20 % avec 1.300 réservations en collectif neuf en 2016. Le bassin de Chambéry sort pour sa part de l’atonie avec 450 réservations en 2016, contre 399 en 2015 : « On peut parler de redémarrage du marché », se félicite Olivier Gallais, président de la FPI Alpes.
Annecy toujours en progression
Le bassin d’Annecy, lui, est passé à la vitesse supérieure. La croissance de 18 % observée en 2015 s’accélère. Avec 1.350 réservations contre 1 048 en 2015, la progression s’établit à 30 %. Enfin à l’extrémité nord du sillon alpin et après une année 2015 de reprise timide le Genevois a connu une année 2016 « en demi-teinte. » Il a fallu attendre le second semestre pour voir une évolution positive avec près de 2.400 réservations contre 2 097 en 2015.
Une situation contrastée pour les prix
Les prix sont stables sur le marché de l’immobilier collectif neuf grenoblois avec un coût moyen de 3.486 euros/m². Un niveau très supérieur à celui de Chambéry, la seule agglomération du sillon alpin sur laquelle une baisse des prix de 3 % a été enregistrée pour un coût moyen de 3.137 euros.
Et c’est encore vers Annecy que la dynamique est la plus forte sur un secteur tendu où le prix moyen est passé à 4.417 euros après une hausse des prix de 2 % sur les trois dernières années. C’est exactement le niveau de progression enregistré pour la seule année 2016 sur le secteur du Genevois avec un prix moyen de 4.240 euros qui le place derrière l’Ile-de-France, la Côte d’Azur et… Annecy.
Des tensions entre réservations et mises en vente
Sur le bassin grenoblois, le volume de mises en vente a augmenté de 39 % dans un contexte tendu puisque le stock de l’offre commerciale est en diminution de 9 %. Le secteur de Chambéry est sur une tendance similaire avec une progression de 36 %.
Si le marché annecien surperforme avec 64 % de hausse, l’évolution est jugée encore insuffisante puisque les mises en vente restent comme à Grenoble inférieures aux réservations.
Du côté du Genevois français, la situation est beaucoup plus délicate puisqu’à l’exception du Pays de Gex (+45 %) c’est une baisse globale de l’offre de 17 % qui a été constatée. Le phénomène semble cependant avoir assaini un marché sur lequel les délais d’écoulement étaient devenus trop importants.