Delphine Giraud, la présidente du Club hôtelier clermontois a dressé le bilan de l'année écoulée.
Geneviève Colonna d'Istria
A l'occasion de son assemblée générale annuelle, le Club hôtelier clermontois a évoqué l'impact de la crise sanitaire sur son secteur, pour mieux se projeter vers l'avenir.
« On ne va pas s’étendre sur la catastrophe de 2020. Il faut préparer l’avenir dès maintenant ! » Devant une assemblée masquée mais bien fournie, la présidente du Club hôtelier clermontois, Delphine Giraud, a tiré le bilan de l’année écoulée. « 2020 avait bien commencé. Les chiffres étaient très bons jusqu’en mars où tout a basculé avec la Covid. L’effondrement du secteur est surtout notable sur la clientèle de groupes et dans l’hôtellerie d’affaires, avec l’annulation de la Foire et du Sommet de l’élevage cet automne. »
Pour l’heure, aucun bilan définitif chiffré. Mais à lui seul, le Sommet de l’élevage a amputé les trésoreries de 6 millions d'euros de retombées économiques. En revanche, « aucun hôtel n’a définitivement fermé ses portes à Clermont-Ferrand ». Autre raison de se réjouir un peu, le mois d’août a été « exceptionnel ». Le Club hôtelier qui rassemble 52 hôtels (soit 90 % des établissements de l’agglomération) est unanime pour dire que les taux d’occupation ont bondi entre le 24 juillet et le 23 août.
Un partenariat avec le Sommet de l’élevage
« 54 % des hébergeurs ont fait aussi bien ou mieux que l’an dernier grâce à une clientèle franco-française venue profiter de la destination nature et volcans, sans oublier l’effet canicule qui nous a été favorable. La destination Clermont-Ferrand a été beaucoup promue dans les médias. Cela a contribué à nous sauver une partie de la saison », souligne Delphine Giraud.
Pour 2021, le club hôtelier prévoit de mettre en place « une charte d’accueil de congrès » pour partir à la conquête de la clientèle affaires. Un partenariat avec le Sommet de l’élevage (qui passe de trois à quatre jours) va être signé. Et de nouveaux outils numériques de réservation vont être mis en œuvre. Enfin, de nouveaux hôtels vont ouvrir leurs portes, soit 300 chambres supplémentaires sur la métropole d'ici 2022.