Dichotomie sur le marché des locaux tertiaires au premier semestre : les ateliers de plus de 4.000 m² ont surperformés quand les espaces de moins de 1.500 m² ont sousperformé.
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Selon le cabinet JLL, 177.600 m² de locaux d’activités ont été commercialisés dans la région lyonnaise au premier semestre, soit une progression de 7 % sur un an malgré la crise sanitaire. Avec une hausse de 36 %, c’est le segment des surfaces supérieures à 4.000 m² qui porte l’ensemble.
Après un 1er trimestre dynamique avec 83.800 m² de locaux d’activités échangés sur le marché lyonnais, le 2e trimestre s’est plus que maintenu, avec une commercialisation à hauteur de 93.800 m², portant le semestre à un total de 177.600 m² commercialisés, soit un volume en hausse de 7 % sur un an et supérieur de 6 % à la moyenne décennale.
Selon le cabinet JLL, qui a publié ces données, l’achat des locaux constitue une option toujours plus prisée par les utilisateurs. Les ventes représentent maintenant 48 % des surfaces commercialisées. La première couronne Est reste le secteur le plus actif de la région et totalise 47 % de la demande placée. Le secteur Sud et Nord Isère suit, avec 23 % du volume. Le secteur Sud Ouest et Extérieur représente12 % du marché.
Plus de surfaces mais moins de transactions
La hausse des volumes masque cependant une autre réalité : la baisse du nombre de transactions. Avec 151 signatures, l’inflexion est de 22 % sur un an, révèle le cabinet JLL. Ainsi, le marché a-t-il progressé en volume parce que le segment des grandes surfaces a surperformé. Ce marché dépasse en effet de 36 % sa moyenne de long terme. Les surfaces intermédiaires (1.500-4.000 m²) sont elles aussi bien orientées, et se positionnent 4 % au-dessus de la moyenne. En revanche, le créneau des petites surfaces réalise une contre-performance et se situe, avec 50.500 m², 20 % en deçà de la moyenne.
Le stock d’offres immédiates continue d’être consommé : il affiche une baisse de 5 % par rapport à fin 2019. Concrètement, 367.300 m² sont actuellement disponibles dans la région, un niveau qui, selon l’analyse JLL, demeure adapté au regard du rapport entre offre et demande.