3Alp aura à initier et développer des méthodologies innovantes pour créer de nouveaux produits, en particulier dans trois grands secteurs consommateurs d’aluminium que sont l’automobile, l’emballage et l’aéronautique.
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Le groupe Constellium, acteur mondial de l’aluminium, le CNRS et l’Université Grenoble Alpes viennent de créer un laboratoire commun baptisé 3Alp, pour Advance Aluminium Alloys Partnership. L’objectif est de développer la recherche sur la recyclabilité et la durabilité de ce matériau.
L’inauguration de ce nouvel espace collaboratif, qui a eu lieu début mai sur le campus universitaire grenoblois, a rassemblé une belle palette de personnalités du monde universitaire et industriel. Yannick Champion, directeur du laboratoire SiMaP (Science et Ingénierie des Matériaux et Procédés), Valérie Perrier, vice-présidente Recherche de Grenoble INP-UGA, Marjorie Fraisse, déléguée régionale du CNRS Alpes, Jean-Luc Moullet, directeur général délégué à l’Innovation au CNRS et, enfin, Ludovic Piquier, vice-président et directeur technique de Constellium.
Le nouveau laboratoire 3Alp, dont la genèse remonte à près de sept ans, s’appuiera sur deux grandes expertises : celle du SIMaP en matière de conception d’alliages métalliques et de procédés innovants et celle du C-TEC, le centre R & D de Constellium implanté à Voreppe, principal centre de recherche appliquée du groupe industriel.
Développer des méthodologies innovantes
Tous ces acteurs ne se découvrent pas : ils collaborent depuis plus de 40 ans. Piloté par Fanny Mas, ingénieure R & D au C-TEC, et Frédéric De Geuser, chercheur CNRS à SIMaP, le labcom dispose d’une feuille de route ambitieuse à la hauteur des enjeux économiques et environnementaux de la métallurgie du futur. Il aura à initier et développer des méthodologies innovantes pour créer de nouveaux produits, en particulier dans trois grands secteurs consommateurs d’aluminium que sont l’automobile, l’emballage et l’aéronautique.
Constellium disposera d’un accès à des outils de modélisation et de caractérisation de pointe. On pense au Synchrotron grenoblois, à l’expertise du SIMaP dans la caractéristique structurelle et mécanique des matériaux et, bien sûr, dans le développement d’outils d’intelligence artificielle qui permettront d’accéder à de nouvelles méthodes de design d’alliages
Cet article a été publié dans le numéro 2498 de Bref Eco.