Après avoir engagé à la fin de l’année 2018 la commercialisation d’une nouvelle solution nommée 4D_Additive, le pôle de R & D lyonnais du groupe franco-allemand CoreTechnologie prévoit le déploiement d’un autre logiciel dénommé Partfinder.

Actuellement en phase de tests chez de grands comptes industriels, ce logiciel permettra d’analyser à partir de bases de données existantes quelles sont les pièces pouvant être fabriquées en impression 3D. Il sera commercialisé avant l’été prochain. L’objectif de CoreTechnologie (société allemande affichant 9 ​millions d'euros de chiffre d'affaires avec 80 personnes) est d’optimiser la fabrication additive. Avec 4D_Additive, l’éditeur met à disposition des entreprises un outil d’analyse permettant notamment de déterminer la bonne orientation des pièces à imprimer, les performances du procédé choisi et la qualité de surface obtenue.

Pour l’heure, la solution est dédiée au procédé d’impression Multi Jet Fusion. Elle devrait être déclinée à terme pour fonctionner avec l’ensemble des autres procédés de fabrication additive.

Partenariat avec Allegorithmic

Pour aller plus loin dans sa démarche de précision, Core-Technologie a noué au début de cette année un partenariat avec la société Allegorithmic (groupe Adobe) installée à Clermont-Ferrand et spécialisée dans le développement de logiciels de texture principalement pour les jeux vidéo. « Grâce à ce partenariat, nous disposons d’une base de données de plus de 1.500 textures paramétrables à l’infini. En nous appuyant sur l’utilisation de la géométrie exacte qui est l’un de nos domaines d’expertise, nous arrivons à un niveau de finesse de la texture inégalée », s’enthousiasme Gauthier Wahu, directeur technique de CoreTechnologie.

Ce procédé s’adresse principalement à la fabrication de pièces de styles de petites séries pouvant être personnalisables facilement. L’unité lyonnaise (28 personnes) vient d’acquérir 500 m² de bureaux dans le 8e arrondissement. Elle va s’y installer en août prochain. Elle prévoit l’acquisition d’une imprimante 3D et l’embauche de sept personnes d’ici trois ans.

Cet article a été publié dans le numéro 2365 de Bref Eco.