Envisol s’emploie, grâce à ses outils, à mieux caractériser les pollutions des sites et sols.
Créée en 2009, Envisol, dont l’activité concerne le diagnostic de pollution des sols et des nappes phréatiques, poursuit sa route jalonnée d’innovations avec notamment un outil de diagnostic aux performances inédites.
Il y a deux ans, son équipe avait profité de Pollutec pour lancer officiellement Envirisk, un logiciel permettant de réaliser des études de risques sanitaires en intégrant leur spatialisation. Elle a récidivé à l’occasion de l’édition 2018 du salon en dévoilant « une méthodologie innovante destinée à mieux caractériser les pollutions ». Scan 360, c’est son nom, « permet de réaliser un diagnostic des pollutions des sols et sites de manière plus précise et plus rapide que les solutions existantes sur le marché », assure Gaël Plassart, cofondateur d’Envisol. Scan 360 s’appuie sur trois piliers : un laboratoire mobile équipé d’outils qui permettent de réaliser des analyses sur le terrain ; un outil d’acquisition numérique des données ainsi que des algorithmes de traitement et de visualisation de données.
De nouvelles agences
De deux en 2009, Envisol est passée à 36 personnes aujourd’hui, et son chiffre d’affaires est en belle progression, à 3,7 millions d’euros en 2018. La société comptera bientôt cinq agences : en plus des entités de Pont-de-Claix et de Rouen, des ouvertures sont prévues à Paris et à Aix-en-Provence dès mars 2019, et un peu plus tard dans l’année, à Metz ; ce qui devrait gonfler l’effectif actuel d’une dizaine de personnes supplémentaires.
Implication dans le projet Crisalid
Envisol compte aussi renforcer sa filiale québécoise : « L’idée est d’augmenter notre présence via la commercialisation de notre nouvel outil adapté au marché canadien », précise Gaël Plassart. Enfin, Envisol est très impliquée dans le projet Crisalid (Centre de réflexion isérois en aménagement durable) qui vient d’être lancé aux côtés de l’Etablissement public foncier local (EPFL) Dauphiné. Situé sur une ancienne friche industrielle de 4 hectares au Pont-de-Claix, « ce démonstrateur nomade de solutions innovantes » s’inscrit dans le cadre d’un appel à projets régional visant à encourager la requalification de friches polluées. Il devrait notamment accueillir à terme un incubateur d’entreprises en lien avec la requalification des friches…
Cet article a été publié dans le numéro 2356 de Bref Eco.