La société a vendu 50 appareils en 2016.
L’un des acteurs mondiaux des dispositifs de diagnostic du cancer de la prostate passe un cap en matière de résultats financiers. La suite logique d’une stratégie de prise de marchés et de la pertinence de son offre.
Depuis ses nouveaux locaux de Meylan (Inovallée), la société Koelis devrait enfin récolter les premiers résultats financiers de son produit vedette, Trinity, un système de cartographie individualisée du cancer de la prostate. Antoine Leroy, cofondateur et président, finit par le reconnaître : « Nous verrons ce que dit le bilan de 2016 mais le point d’inflexion pourrait arriver très vite ».
En clair, si l’on met de côté la charge due aux investissements nécessaires à l’effort de recherche et développement, Koelis parvient, dix ans après sa création, à dégager un résultat d’exploitation positif.
Cinquante appareils vendus
En 2015, l’activité avait permis de générer un chiffre d’affaires d’1.6 million d’euros. Celui-ci a explosé de 90 % pour atteindre 3 millions et tout indique que le rythme se maintiendra. « Dans les trois ans, nous visons une croissance d’au moins 50 % chaque année ».
La société a vendu 50 appareils en 2016 dans le secteur hospitalier et prévoit d’assembler 100 unités en 2017. Déjà commercialisé dans vingt pays, Trinity ne cesse d’étendre sa couverture géographique.
Cap sur de nouveaux territoires
Le pôle Europe pèse pour 50 % des volumes et « dix nouveaux territoires seront ouverts en 2017 ». Si Koelis commence à regarder de près le marché chinois, c’est d’abord sur l’Amérique du Nord que les efforts prioritaires sont menés.
Après l’ouverture du bureau de Boston, des contrats de distribution sont en cours de signature et le potentiel américain pourrait constituer « une bonne raison, à moyen terme », de faire appel à des capitaux extérieurs.
Pour l’heure, Koelis est armée pour assurer son financement et maintient la pression sur les développements techniques avec des évolutions imminentes dans les nouvelles applications et la robotique.
Article publié dans le Bref Eco numéro 2273.