Le laboratoire réunit des compétences autour autour de l’Intelligence artificielle et des nouvelles technologies appliquées à la médecine dite 4 P : prédictive, préventive, personnalisée et participative.
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Orange et l’Université Grenoble Alpes (UGA) viennent de lancer officiellement un laboratoire commun dédié à la santé, le Telecom4Health (T4H).
Le nouveau laboratoire T4H a été inauguré par Nicolas Demassieux, directeur d'Orange Innovation Research, et Yassine Lakhnech, président de l’UGA. Cet événement 100 % digital s’est tenu en présence des codirecteurs de la structure collaborative, Nicolas Vuillerme pour l’UGA et Hervé Provost pour Orange.
Le T4H est porté par les partenaires et les équipes scientifiques impliqués au sein des laboratoires Autonomie, Gérontologie, E-santé, lmagerie & Société (AGEIS), et d’Informatique de Grenoble (LIG), associés à Grenoble INP-UGA, au CNRS, à l’Inria et aux structures de R & D du groupe Orange basées à Meylan. Cette structure, encore informelle, prend le relais de partenariats noués ; pour certains ; depuis une vingtaine d’années entre ces acteurs. Elle réunit les compétences et ressources de chaque partenaire afin de mener des travaux de recherche autour de l’Intelligence artificielle et des nouvelles technologies appliquées à la médecine dite 4 P : prédictive, préventive, personnalisée et participative.
Concevoir les services de santé de demain
Les partenaires veulent ainsi « accélérer la recherche sur les nouvelles technologies et solutions dédiées à la santé » au travers, en particulier, des outils numériques et de leurs potentiels. Le T4H permettra d’imaginer et de concevoir les services de santé de demain en produisant, à terme, des publications, des brevets, des projets tout en les confrontant aux pratiques des professionnels de santé.
Orange apportera son expertise en matière de traitement des données comme de l’IA, et bénéficiera en retour de la méthodologie et de l’expertise de l’écosystème santé de l’Université Grenoble Alpes. Dans les faits, chaque partenaire amène ses propres contributions et ses délégations de personnels. À terme, l’enjeu est de mobiliser des ressources au-delà du noyau dur pour répondre à des programmes et des appels offres « de très grande envergure ».
Cet article a été publié dans le numéro 2462 de Bref Eco.