Les lauréats de l'appel à projets de la filière mécanique-métallurgique.
L’appel à projets primo-innovants de la filière mécanique-métallurgique du grand bassin grenoblois a sélectionné douze PME. Après la première édition 2016, le cru 2017 semble monter d’un cran en matière d'enjeux industriels et économiques.
Tous les grands financeurs de cette opération, Grenoble-Alpes Métropole, le Crédit Mutuel, EDF Une Rivière Un Territoire, Rio Tinto et la Communauté de communes du Grésivaudan, ont mobilisé 120.000 euros que ViaMéca s’est chargé de répartir sur les douze entreprises lauréates.
Alpes Techniques Industries, Codelo, Collaborative Energy, Ecocryo, Fips, Gtech, Leas, Leptons Technologies, Ressorts techniques Raynaud, SMOP, STP Electronics et enfin Sylfen ont reçu chacune 10.000 euros. Pour le pôle de compétitivité ViaMéca, il faut maintenant constituer sur le long terme un noyau dur de PME partenaires.
Des projets dédiés aux énergies
L’enjeu était de leur permettre de franchir une marche dans leurs différents projets, comme pour le robot collaboratif de Gtech (bâtons de marché) ou la machine de Fips (filets de sécurité en inox).
L'année 2017 aura été marquée par l’importance des dossiers dédiés aux énergies avec EcoCryo et sa buse de nettoyage de canalisation par cryogénie ; Collaborative Energy et son éolienne à voilure synchrone ou Alpes Techniques Industries et son système de génération d’énergie.
Des enjeux marchés forts
Un dossier comme celui de Sylfen (émanation du CEA) et déjà lauréat de l’EDF Pulse montre aussi la dimension économique très forte de cet appel à projets. Pour Sylfen et sa solution de stockage d’énergie par hydrogène, il s’agit d’attaquer le marché mondial des grands ensembles immobiliers. Leptons pour sa part s’est ouvert, avec sa colonne électronique de soudure équipée d’une source plasma, des domaines jamais identifiés auparavant comme la stérilisation.
La recherche d'un groupe moteur
« La filière mécanique a toujours encouragé de façon forte la culture de la prise de risque », a martelé Christophe Ferrari, président de la métropole grenobloise à l’initiative de cette opération en 2015. Mais pour ViaMéca et son représentant Philippe Baizet, il faut trouver des relais aux gros industriels partenaires comme Caterpillar en 2016 et Rio Tinto-Aluval cette année. « Nous avons besoin de dix à quinze PME afin de créer un groupe moteur. » 8.000 salariés sont concernés sur le bassin grenoblois par cette filière.