A Villeurbanne, Pulsalys accueille les start-up deeptech.
Stéphanie Polette
La Satt (Société d’accélération du transfert de technologies) Pulsalys soutient l’innovation dans les PME avec la création du programme eYssor.
« Les PME n’ont souvent ni le temps, ni les ressources en interne pour aller chercher des nouvelles briques d’innovation, constate Sophie Jullian, présidente de Pulsalys. Le programme eYssor démarre en 2022 et apporte une réponse directe et sur mesure aux entreprises souhaitant développer de nouvelles activités. Ce codéveloppement, mené entre Pulsalys et les industriels, permettra notamment de les accompagner sur les thématiques du deep learning ou de l’Intelligence artificielle (IA) ».
À travers ce nouvel axe de travail, l'objectif de la Satt reste de faire vivre les résultats des laboratoires de recherche publics de Lyon et Saint-Étienne et de les valoriser auprès des entreprises et des candidats à l’entrepreneuriat.
Bon ratio de productivité
Sophie Jullian annonce deux autres axes de travail : « construire avec les écosystèmes de Grenoble et de Clermont-Ferrand des actions concertées en amont comme la détection de jeunes docteurs, et en aval comme le développement de start-up régionales en mettant en commun les forces industrielles, par exemple, et surtout nos points forts pour soutenir la stratégie régionale économique » ; « contribuer au plan de relance national en mettant l’accent sur les filières stratégiques, à l’image de notre portefeuille de start-up dont 60 % répondent à ces filières d’excellence comme l'IA, la santé, la ville durable, la digitalisation des mobilités ».
Pour 2022, Pulsalys veut accompagner 21 projets pour un budget d’investissement de 4,7 millions d’euros, « des chiffres raisonnables et stables », selon Sophie Jullian ; favoriser 20 transferts technologiques, des laboratoires vers des entreprises ; signer sept contrats de codéveloppement avec des entreprises et sourcer près de 25 contrats avec des entrepreneurs ou porteurs de projets.
Auvergne-Rhône-Alpes, terre de start-up
En 2021, 236 start-up ont été créées en Auvergne-Rhône-Alpes, tous dispositifs confondus. « Au regard du chiffre annoncé en Ile-de-France, de 258 créations, notre région n’a aucunement à rougir du ratio de productivité en faisant le lien avec le nombre de chercheurs et de laboratoires sur chacun des territoires », selon Sophie Jullian.