Les porteurs de projets ont témoigné de l'importance de ce partenariat.
Bpifrance presse
La signature de la charte de coopération entre Bpifrance et la ComUE Université de Lyon ouvre la voie à l'émergence de nouvelles start-up deeptech.
Paul François Fournier, directeur exécutif en charge de l’innovation chez BpiFrance et Franck Debouck, président de la ComUE Université de Lyon, ont signé une charte de coopération destinée à amplifier la création et le développement de start-up deeptech (qui reposent sur une innovation de rupture) issues de la recherche publique.
L’événement, qui rentre dans le cadre du plan France 2030, doit permettre aux deux entités de lancer des projets (à l’échelle nationale et locale) et de mener des actions communes : sensibilisation des étudiants, doctorants et chercheurs à l’entrepreneuriat deeptech ; mise en visibilité de leur écosystème ; accompagnement financier, stratégique et opérationnel ; renforcement de la dynamique collective de partage. « Il faut travailler conjointement, explique Franck Debouck. Plusieurs initiatives vont en ce sens avec, par exemple, l’unification des universités Lyon 1 et Lyon 2 autour d’une très grosse mission de recherche en santé ».
Développer au moins 500 start-up par an issues de la recherche
Plusieurs porteurs de projets soutenus étaient présents lors de la signature de ce partenariat. Parmi eux, Léa Dedola, doctorante en arts et cinéma, prépare sa thèse sur la création artistique en réalité virtuelle ; Alexandre Bancet, docteur en chimie médicinale, fondateur de Kairos Discovery, une entreprise qui développe une thérapie contre les cancers, et Héléna Jérome, présidente de la société Safehear, qui développe une protection auditive communicante à destination des opérateurs dans les usines.
L'objectif d'ici 2030 ? La création d’au moins 500 start-up deeptech par an (250 actuellement).