Le Groupe IDEC, intégré depuis ses débuts au capital de Verkor, accompagne l’entreprise dans la conception et la construction de son Verkor Innovation Centre (VIC) à Grenoble.
Groupe Idec
La société grenobloise Verkor a récemment annoncé le lieu d’implantation de son centre d’innovation dédié à la filière des batteries électriques pour les véhicules et le stockage d’énergie. Le choix s’est porté sur l’un des anciens sites industriels du groupe Schneider, sur la presqu’île de Grenoble. Retour sur cette annonce.
Alors que Verkor se lance dans la construction de sa gigafactory dans le nord de la France, au cœur du pôle développé par Renault pour l’électrification de sa filière automobile, l’entreprise a choisi de rester sur le bassin grenoblois pour installer son Verkor Innovation Center (VIC) dont l’inauguration est programmée avant l’été 2022. Le bâtiment dispose d’une surface utilisable de 12.000 m².
Les équipes de Verkor sont à pied d’œuvre pour installer l’hypercentre du VIC, à savoir un laboratoire qui permettra « d’innover, de concevoir et de valider les produits avant de les industrialiser à grande échelle sur d’autres sites », selon la direction.
Innovation et formation
Une ligne pilote de 50 à 150 MWh produira les cellules pour les petites séries et les premières cellules pour les batteries des véhicules Renault. Le VIC sera un terrain d’entraînement pour la fabrication d’innovations numériques « menant à des économies de coûts » avec, à terme, la création de plus de 250 emplois directs.
L’ancien site Schneider, héritage du groupe Merlin-Gerin, abritera aussi un « campus de la batterie », des start-up et des partenaires intéressés par cette filière. Une mutualisation de moyens permettra d’accélérer la mise sur le marché des innovations dans ce domaine. Le VIC sera aussi un lieu de formation et de reconversion pour les métiers liés à la transition énergétique. Les contenus seront établis avec des experts internationaux et devront faire preuve de flexibilité, tellement « le marché de la batterie est en permanente évolution industrielle et technologique ».
Cet article a été publié dans le numéro 2490 de Bref Eco.