Après avoir voté un plan d’aides économiques d’urgence de 100 millions d’euros lors du conseil métropolitain du 23 avril, la Métropole de Lyon lance un plan d’aides spécifique de 20 millions d’euros pour soutenir les cafetiers et restaurateurs du territoire.
Le président de la Métropole de Lyon, David Kimelfeld, a décidé de compléter le soutien économique de la collectivité aux entreprises par un plan spécifique de trois mesures qui devront être approuvées lors du conseil du 8 juin :
- La poursuite de l’aide directe de 1.000 euros mise en place par la Métropole pour les structures éligibles au Fonds de Solidarité National. Cette aide, versée aux petites structures pour les mois de mars et avril, s’élève en cumulé à 56 millions d’aides directes. Elle se poursuivra en mai, et spécifiquement, en lien avec les annonces du gouvernement, pour les cafés et restaurants au mois de juin. Cette aide pourrait concerner près de 5.000 établissements sur le territoire métropolitain.
- L’exonération et le lissage des loyers sur les prochains mois. Après avoir mis en œuvre l’exonération de loyers pour un trimestre à près de 800 entreprises hébergées dans le patrimoine de la Métropole et de ses satellites (Serl et SEMPAT), la Métropole travaille en lien avec les associations de commerçants et managers de centre-ville pour négocier des engagements de la part des bailleurs. L’objectif est de mettre en place des exonérations, des lissages et/ou des progressivités de loyers. Une dizaine de grands bailleurs privés ont été interpellés directement en ce sens par David Kimelfeld. Cette mesure sera poursuivie dans le patrimoine de la Métropole avec un lissage sur plusieurs mois, voire des exonérations dans certains cas, pour les entreprises les plus en difficulté.
- L’acquisition temporaire des murs, par la Métropole, pour les restaurants propriétaires des établissements en grande difficulté financière. La Métropole proposera de racheter des murs à des restaurateurs propriétaires afin de soulager leur trésorerie pour les leur revendre ultérieurement au prix d’acquisition.
La Métropole encourage les communes à agir rapidement pour exonérer les établissements des droits de terrasse et d’occupation du domaine public (comme l’a déjà annoncé la mairie de Lyon), ainsi qu’à favoriser une action homogène d’agrandissement des terrasses qu’elle pourra accompagner.