La Folie douce a réhabilité une ancienne gare de téléphérique laissé à l'abandon.
Clélie Roy
Avec l’ouverture de « La petite cuisine – gare centrale », La Folie douce Val d’Isère redonne vie à une ancienne gare de téléphérique à 2 400 mètres d’altitude.
Transformer l'ancienne gare de téléphérique de la Daille abandonnée à 2 400 mètres d'altitude à Val d'Isère en un lié dédié au goût et à la convivialité ? C’est le pari de la famille Reversade avec la création de « La petite cuisine-gare centrale » à Val d’Isère.
L’opération a nécessité quatre ans de procédure, deux ans de travaux et un investissement de 12 M€. Elle a donné naissance à un espace de 5 500 m² développant un concept inédit pensé pour toute la famille. Pour les adultes, la restauration se présente sous la forme d’un self où la cuisine prend des allures de théâtre culinaire où tout se joue sous le regard des convives. La programmation artistique mêlant shows et spectacles chorégraphiés donne son caractère festif au lieu qui héberge également un bar à pâtisserie.
Ateliers pour les enfants
L’offre est complétée par trois ateliers dédiés aux 6-14 ans : chocolaterie (création d’œuvres en chocolat), musique (studio d’enregistrement) et mode (design et customisation de vêtements). « A chaque fois, l’idée est que l’enfant soit accompagné par des animateurs tout au long du processus de création et reparte avec ce qu’il a créé », explique Luc Reversade, le fondateur de La Folie douce.
La Folie douce en bref
Depuis l’ouverture de leur premier restaurant en 1974 à Val d’Isère, l’entrepreneur et sa famille ont développé avec des partenaires, associés ou franchisés un ensemble d’une dizaine de restaurants auxquels s’ajoutent un hôtel à Chamonix, une boutique de mode et accessoires.
Basé à Talloires, le groupe dont le chiffre d’affaires 2024 s’est élevé à 64 M€ emploie 800 personnes en période de pointe.