Contrainte par la baisse des dotations de l’Etat et des rentrées fiscales, la Région Rhône-Alpes se recentre sur ses principales compétences.

L’exécutif régional a présenté, fin décembre, (président : Jean-Jack Queyranne ; vice-président chargé du budget : Jean-François Debat), un montant d’investissement en baisse de 8,4 %. Il s’inscrit à 727,6 millions d'euros dans le budget primitif 2014, contre 794,1 millions d'euros l’année dernière. Tous les postes diminuent à l’exception de celui des transports, deuxième budget régional, qui passe de 162,6 millions d'euros à 177,3 millions d'euros. Les principaux investissements viseront à moderniser les lignes de TER (Sillon Alpin Sud), acheter de nouvelles rames et rénover les gares (Chambéry, Grenoble, Part Dieu…). Par ailleurs, 170 millions d'euros seront investis dans les lycées. Une soixantaine d’entre eux feront l’objet d’une restructuration.

Baisse du budget et hausse d’impôt

Le budget primitif 2014 de la Région Rhône-Alpes atteint 2,45 milliards d'euros, en baisse de plus de 20 millions d'euros par rapport à 2013. Stable depuis cinq ans, il est en recul si l’on ajoute l’inflation. Les recettes liées à l’impôt diminuent de plus de 30 millions d'euros, impactées par la conjoncture. Pour contrer cette baisse, la Région vient de mobiliser 66 millions d'euros via la mise en place d’une nouvelle taxe sur les carburants (TICPE). La dotation de fonctionnement attribuée par l’Etat recule également de 16 millions d'euros.

Steven Dolbeau

Photo : ©Studio Erick Saillet.

Bref Rhône-Alpes n° 2144 du 09/01/2014

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