Antoine Bernard, Nicolas Perraut et Jérôme Malandrino ont fondé Altisoft en 2020.
À Montbonnot-Saint-Martin, la jeune pousse Altisoft développe un logiciel de gestion de trésorerie qui se veut à la fois une alternative aux lourds logiciels de gestion d'entreprise et à la classique feuille Excel.
Passionné d’informatique depuis les bancs du collège, Jérôme Malandrino est un mordu de la création de logiciels. Lorsqu’en 1998 il lance Kreatys, une entreprise de services numériques à Grenoble, il découvre l’importance et la complexité de la gestion de trésorerie et développe ses propres outils, pour mieux maîtriser le cash-flow et « anticiper les décisions et les événements ». En 2020, il décide de rendre accessible au plus grand nombre son logiciel « cost and time-saver ». Il embarque dans l’aventure Antoine Bernard et Nicolas Perraut au sein de la société Altisoft.
Se libérer des outils lourds à maîtriser
Le logiciel Alticash se veut une alternative crédible et simple aux logiciels de gestion des entreprises, jugés « lourds à maîtriser pour un non-initié ». Il répond au classique document Excel de base, « très peu adaptable aux contraintes réelles de la comptabilité », explique Jérôme Malandrino. L’enjeu est de permettre aux dirigeants des petites et moyennes structures de disposer de la trésorerie la plus saine et la plus fiable possible. Avec des objectifs à atteindre comme l’élaboration de leur stratégie court, moyen ou long terme et la prise de décision, les recrutements, rémunérations, investissements, etc.
Installée à Montbonnot-Saint-Martin (Isère), Altisoft veut imposer Alticash comme la solution la plus intuitive et accessible du marché. La société vise mille clients en trois ans pour un chiffre d'affaires de 360.000 euros, et le recrutement d’une dizaine de personnes d’ici deux ans afin de soutenir sa croissance. La société a décroché la bourse d’innovation French Tech avec une aide de 45.000 euros.
Cet article a été publié dans le numéro 2502 de Bref Eco.