Vivrou.com est une solution développée par la start-up pour aider les ménages à choisir le quartier qui leur conviendra le mieux pour se loger.

Trouver un nouveau logement est souvent un choix difficile, voire un vrai casse-tête, pour les ménages ! Créée en juillet 2017, la start-up e-attract s’est appuyée sur l’expertise du LAET (Laboratoire aménagement économie transports ; une unité mixte Université Lyon 2, ENTPE, CNR), pour développer sa première solution Web, Vivrou.com : « Un outil connecté qui permet aux ménages d’identifier de manière personnalisée les territoires adaptés à leurs attentes », explique Pierre-Yves Nury, l’un des fondateurs de la société.

Et techniquement ?

Cet outil, qui sera commercialisé auprès des collectivités, d’entreprises et d’autres partenaires, croise plusieurs types de données afin de proposer un maximum d’informations pour qualifier au mieux un quartier : accès à l’école, centres de soins proximité, transports, etc. E-attract ambitionne ainsi de « déployer des solutions numériques pertinentes pour l’aménagement d’une ville intelligente centrée sur ses utilisateurs ». L’objectif est également de suggérer, à ses utilisateurs, des communes et des quartiers auxquels ils n’auraient pas forcément pensé.

De la genèse à l’outil

Hébergée au sein du centre Hévéa-Etic à Lyon, e-attract a été créée par Pierre-Yves Nury, ingénieur de formation (également enseignant-chercheur à Lyon 3), Pierre-Alexandre Kofron, ingénieur informaticien, et Sylvie Esquieux, éthologue (spécialiste des sciences du comportement). Tous trois se connaissent de longue date et collaborent à Yoobaky, un collectif d’entrepreneurs et de chercheurs aux profils complémentaires dont « e-attract est un peu le premier bébé », précise Pierrre-Yves Nury. 

Dans la phase de gestation du projet, l’équipe a été accompagnée par la Satt (Société d’accélération du transfert de technologie) Pulsalys Lyon-Saint-Etienne. Grâce notamment à l’expertise et aux travaux du chercheur Louafi Bouzouina, le LAET a proposé des solutions pour développer un produit qui se démarque sur le marché. Lors de la création de la start-up, Pulsalys est entré au capital de celle-ci à hauteur de 7 %, une première pour la Satt. Elle a par ailleurs concédé les droits d’exploitation du savoir-faire du laboratoire, indispensable à la commercialisation de ce premier produit.

Cet article a été publié dans le numéro 2302 de Bref Eco.