Le siège de FMI, à Saint-Priest.
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Société d’infogérance et d’hébergement de données, FMI vient de prendre le contrôle de la société annécienne Résiliences, un intégrateur de systèmes informatiques.
L’opération a été montée rapidement, en quelques mois seulement. Sur le papier, les complémentarités géographiques et métiers entre la Lyonnaise FMI (Saint-Priest) et la Haut-savoyarde Résiliences (Pringy) sont évidentes et les synergies devraient jouer à plein. Le mariage donne naissance à un ensemble de 90 salariés et 20 millions d’euros de chiffre d’affaires, dont 30 personnes et 5,5 millions sont apportés par Résiliences (qui devient Résiliences by FMI).
Le monde du numérique évolue très vite
Loetitia Colas, pdg de FMI, explique son choix : « Alors que je n’avais jamais pensé à une croissance externe auparavant, j’ai franchi le pas pour plusieurs raisons : d’abord parce que nos métiers du numérique évoluent très vite et qu’il faut disposer de multiples compétences pour envisager les changements à venir ; ensuite parce que nous étions trop peu présents en Savoie et Haute-Savoie et que je pensais utile de nous y renforcer ». Et puis, pense-t-elle aussi, « il faut savoir sortir de sa zone de confort… quand tout va bien ».
Quand le cabinet de conseil qu’elle avait missionné lui a présenté le dossier Résiliences, celui-ci cochait toutes les cases. D’autres aussi, très importantes aux yeux de Loetitia Colas : « Résiliences est dotée d’une très bonne réputation qui repose sur des compétences de top niveau. Plus qu’un rachat, c’est un agrandissement de la « famille FMI » que nous réalisons ».
Bonne santé financière
La dirigeante est optimiste sur l’avenir du nouveau tandem. « Je pense que ça va être une belle histoire ». À Annecy, elle a nommé un responsable d’agence et passe deux jours par semaine avec sa nouvelle équipe haut-savoyarde. Elle a trouvé une société en très bonne santé financière (le rachat est annoncé entre 3,5 et 4,5 millions d’euros) et, sur ce plan, reste persuadée qu’elle peut encore faire mieux.
Cette première croissance externe pourrait-elle lui donner des idées pour la suite ? « Pourquoi pas, mais on n’en est pas là. Une chose est sûre : je ne veux pas m’éloigner de mes bases régionales. C’est une des conditions pour conserver l’état d’esprit positif et conquérant des équipes qui doivent être proches les unes des autres. Pas question d’aller racheter une société à l'autre bout de la France ou à l’étranger ».