Alain Franciosa, président de France Objets Trouvés, vient d'être contacté par l'aéroport de Cincinnati pour déployer sa solution.
Bruno Mortgat
La start-up de Meylan, qui multiplie les références en France et a déjà permis à un million d’objets de retrouver un propriétaire, lève des fonds pour se développer à l’international.
Filiale du comparateur de prix Cherchons.com créée en 2015 à Meylan (Isère), France Objets Trouvés développe une plateforme SaaS de gestion des objets trouvés dont elle équipe des sites ou territoires à haute fréquentation (collectivités, systèmes de transport, aéroports, parcs d’attractions, stades, etc.). Un dispositif combiné avec un site internet sur lequel les internautes du monde entier peuvent signaler leurs pertes. « Notre solution permet à nos clients d’économiser 40 % du temps de gestion des objets, affirme son président Alain Franciosa, cela permet de redéployer les agents concernés sur des activités à plus forte valeur ajoutée. »
Intérêt écologique
Labellisée FrenchTech 2017 et désignée start-up la plus innovante du salon Innova'ter en octobre 2017, l’entreprise, qui compte 10 salariés, a bâti son succès sur un algorithme innovant qui matche les objets trouvés sur chaque site client avec les annonces de pertes reçues. Une solution qui a déjà permis de rendre plus d’un million d’objets à leurs propriétaires. « Douze millions d’objets d’une valeur globale d’un milliard d’euros sont perdus chaque année en France, souligne Alain Franciosa, notre service a ainsi une véritable utilité économique, mais aussi écologique en limitant la destruction d’objets et leur remplacement anticipé. »
Entre autres références récentes, France Objets trouvés a équipé les Aéroports de Lyon, Air France, la ville de Grenoble, les transports en commun de Bordeaux ou encore la station de ski de Tignes. Elle ne compte pas pour autant se limiter au marché français : « Notre notoriété a déjà franchi les frontières : nous venons d’être contactés par l’aéroport de Cincinnati, l’un des plus importants des États-Unis ». Une levée de fonds est d’ailleurs engagée en vue de financer le développement international de l’entreprise, qui entend devenir le leader mondial des objets trouvés.