L'objectif de Francis Lamotte : améliorer la visibilité de son entreprise.
IoTize, basée à Montbonnot-Saint-Martin, propose une solution pour piloter facilement des machines via smartphone. Elle prépare une levée de fonds destinée à faire décoller son flux commercial.
La petite société IoTize (10 personnes) a déjà fait, avec Schneider Electric, Air Liquide ou encore le spécialiste des thermostats Cotherm, la preuve de l’efficacité et de la simplicité de son système connecté de pilotage des machines. Son fondateur, Francis Lamotte, explique : « IoTize offre une connectivité sans fil sans repenser le système. Nous établissons une connexion via deux technologies, en BLE (Bluetooth low energy) et en NFC (Near Field Communication). Nous permettons aussi la mise au point de l’application mobile en quelques minutes seulement. »
C’est à partir d’un smartphone tout à fait classique que la société propose un contrôle de machines industrielles et d’équipements divers (comme l’électroménager) particulièrement ergonomique. IoTize permet aux sociétés d’intégrer la connectivité vers les smartphones et le Cloud sans modifier le code embarqué de leur produit. Une solution pour éviter de développer et de valider à nouveau des logiciels embarqués. Encore peu nombreuses, les interfaces homme-machine (IHM) sur smartphone « mettent en jeu de multiples technologies », souligne Francis Lamotte.
Jouer des coudes face au concurrent chinois
Les systèmes d’émission-réception radio, les protocoles de communication, la cybersécurité, les certifications, la maîtrise des environnements Androïd ou Apple… IoTIze parie sur une solution globale et abordable pour un néophyte. Il suffit d’approcher un smartphone de son module, le TapNLink, implémenté sur un équipement pour le piloter, récolter des informations sur son fonctionnement ou lui transférer de nouvelles consignes.
« Aujourd’hui, nous avons un seul concurrent. Il est chinois et nous avons face à lui un déficit de notoriété. » Du coup, la société française veut améliorer sa visibilité. Elle prépare un appel de fonds destiné à faire décoller son flux commercial. « Nous avons des contacts en cours pour des volumes significatifs. Nous livrons chaque semestre des produits à Schneider et à Cotherm. Il nous est de plus en plus facile d’être crédibles. »
Cet article a été publié dans le numéro 2465 de Bref Eco.