Fretly, start-up dédiée au pilotage du plan de transport de marchandises pour les entreprises qui expédient du fret, poursuit sa route. Elle est en train de finaliser une levée de fonds de l’ordre de 200.000 euros auprès d’investisseurs privés.

« Sur le premier trimestre 2018, nous avions activé des fonds publics, de l’ordre de 300.000 euros, via différents dispositifs, et des prêts bancaires », précise Philippe Adjadj, le fondateur de Fretly. La jeune pousse en a profité pour renforcer les fonctionnalités de sa plateforme en ligne, en ajoutant, pour ses clients, deux nouveaux services : un audit de facturation et des études barycentriques « c’est-à-dire un outil d’analyse pour déterminer quel est le lieu de stockage le plus proche afin de réduire les espaces parcourus », synthétise Philippe Adjadj.

Ces offres viennent s’ajouter aux quatre fonctionnalités déjà proposées par Fretly : cartographie des flux, sourcing auprès de transporteurs compatibles, lancement d’un appel d’offres en ligne et mesure mensuelle de la performance. En outre, Fretly, qui compte plus d’une dizaine de clients expéditeurs, a emménagé à l’été 2018 dans de nouveaux locaux, au sein du quartier de la Part-Dieu à Lyon. Elle a bouclé son premier exercice à 100.000 euros avec 4 personnes et compte recruter 6 autres salariés en 2019.

Lever des verrous technologiques

Fretly est la toute première société à entrer dans le nouveau programme Puls’PME lancé par la Satt Pulsalys en direction des PME/ETI régionales, et qui permet de « les connecter aux savoirs des laboratoires sur leurs problématiques concrètes ». « Dans nos métiers, nous brassons des quantités de données… On s’est rendu compte qu’on pouvait aller bien plus loin dans l’analyse des données pour apporter plus de valeur ajoutée à nos clients. Mais nous n’avons pas les compétences en interne », témoigne Philippe Adjadj. C’est pour « lever des verrous technologiques et intégrer des algorithmes plus complexes » que Fretly a signé, avec Pulsalys, un contrat d’amorçage en décembre 2018 et est en discussion avec un laboratoire universitaire afin de développer un partenariat

Cet article a été publié dans le numéro 2358 de Bref Eco.