Pascal Jacquesson, directeur général de Keolis Lyon, aux ateliers de La Poudrette, à Vaulx-en-Velin.
JFB
A l'occasion de la cérémonie de la présentation des vœux pour 2018, ce 30 janvier aux ateliers de La Poudrette à Vaulx-en-Velin, Pascal Jacquesson, directeur général de Keolis Lyon, a annoncé une distribution des bénéfices de la première filiale française de la SNCF engagée dans les transports urbains.
« 40 % des bénéfices de l’année 2017 seront distribués au titre de la participation du personnel, conformément à l’accord contractuel passé. Ce bénéfice représente 1,5 % du chiffre d’affaires réalisé par notre société, en 2017 », précise Pascal Jacquesson. Si le montant 2017 de l'activité n’a pas été communiqué, on peut se baser sur celui de 2016 qui s’élevait à 375 millions d’euros.
Autre motif de satisfaction pour Keolis Lyon : le retour à une croissance soutenue de la fréquentation du réseau : « entre 2 et 2,5 %, ce qui est supérieur à l’évolution démographique », explique Pascal Jacquesson ; tout en ayant maintenu un taux de non-réalisation du service en dessous de 0,4 %.
Ces bonnes nouvelles devraient servir à motiver les troupes pour l'année qui débute et aider la société à relever de nombreux challenges. « Nous devons maintenir la pression pour conserver durablement le taux de fraude en dessous de 10 % », ambitionne par exemple le directeur général.
Quarantième anniversaire du métro
2018 verra aussi la célébration du quarantième anniversaire du métro lyonnais, le 2 mai précisément. Sa propreté et son bon état général au bout de quarante années d’exploitation en font la fierté du réseau des transports en commun lyonnais, même si aujourd’hui, ses perspectives d’agrandissement se limitent à son prolongement vers le sud de l’agglomération, soit 2,5 km supplémentaires pour la ligne B. « Une ligne de métro ne se conçoit qu’à partir d’un trafic se situant au-delà des 150.000 personnes transportées par jour », justifie Pascal Jacquesson. Aujourd'hui, le métro lyonnais, dans sa globalité, assure quotidiennement environ la moitié des déplacements réalisés dans l’agglomération lyonnaise, soit 750.000 déplacements.