Laureline Serieys, directrice générale d'Uber France
JFB
Le pionnier des VTC, Uber, accélère la transition énergétique de ses voitures vers l’électrique, alors que les ZFE se mettent en place dans la plupart des grandes agglomérations françaises.
Pour ne pas laisser ses véhicules diesel aux portes des grandes villes, Uber a entrepris d’accélérer la transition énergétique des véhicules de ses chauffeurs. Il a passé un accord avec Free2move (groupe Stellantis) et a mis en place un fonds d’investissement pour les aider. Depuis l’année dernière, celui-ci est doté de 75 millions d’euros. Il est alimenté à raison de 6 centimes par kilomètre et par course. Une moitié est payée par le client final, l’autre moitié par la plateforme.
Laureline Serieys, directrice générale d’Uber France, a fait le calcul : « à raison de 42 heures de travail par semaine, un chauffeur peut, au bout de trois ans, se constituer un avoir de 4 500 euros ». Cet apport est cumulable avec les aides apportées par les collectivités territoriales, notamment celles en lien avec la mise en place des ZFE.
100 % de véhicules hybrides ou électriques en 2025
En 2020, Uber utilisait en France un parc équipé à 85 % de véhicules diesel. Aujourd’hui, cette part est tombée à 47 %. Car Uber a pour objectif de proposer sur sa plateforme 100 % de véhicules Green (hybrides ou électriques) en 2025.
Free2move propose ainsi différentes options de location (crédit-bail, longue durée, souscription mensuelle, etc.) permettant aux chauffeurs d’avoir en mains les plus récents modèles de véhicules électriques du groupe Stellantis. Ces offres prévoient également la reprise des véhicules diesel.
Un public jeune
Avec 30 000 chauffeurs référencés à travers 24 villes françaises, Uber a retrouvé son rythme de croisière d’avant-crise sanitaire (17 000 au creux de la vague). Uber a largement conquis un public féminin, jeune et à l’aise avec la technologie : ses passagers sont à 52 % des femmes et les deux tiers (67 %) ont moins de 34 ans.