Julien Michelon, directeur de VRD.
Patrick Vercesi
Autorité organisatrice des transports urbains sur 69 communes ardéchoises et drômoises (250 000 habitants) via son réseau Citéa, le syndicat mixte Valence Romans Transports (VRD) a fait de la transition énergétique un axe majeur d'innovation.
VRD a décidé de la mettre en œuvre dans trois domaines : le gaz naturel, l'électrique et l'hydrogène. Ainsi, l'an dernier, il a investi dans 21 bus GNV et il prévoit de passer à 40 bus d'ici 2024. Pour ce qui est de l'électrique, ses efforts vont porter à la fois sur les vélos et les bus. Il va ainsi renouveler en octobre prochain la totalité de sa flotte de 170 vélos qui lui seront livrés par la société québécoise PBSC au terme d'un contrat de 800.000 euros. Dans le lot, 50 seront des vélos à assistance électrique. Un argument sur lequel VRD compte beaucoup pour développer son service Libelo sur les communes vallonnées de Valence et Bourg-lès-Valence.
Achat de véhicules électriques
Quant aux bus, ils feront l'objet, début 2019, d'une première nationale avec la création d'une ligne complète 100 % électrique. Pour cela, VRD va acquérir douze véhicules 100 % électriques auprès de Heuliez-Bus pour un montant de 7 millions d'euros.
Enfin, le syndicat réfléchit à la mise en place de bus fonctionnant à l'hydrogène dans le cadre du projet régional « Zero Emission Valley ».
VRD assure 12 millions de voyages par an, emploie 500 personnes - dont 400 conducteurs - et affiche un budget annuel de 40 millions d'euros.