Tout comme HPM, Erma 38, située à Grenoble, est experte de l’usinage de précision, depuis une trentaine d’années.
DR Erma 38
HPM, société d’Arnas spécialiste dans l’usinage de précision de pièces complexes, fait l’acquisition d’Erma 38, une PME spécialisée dans la mécanique de précision à destination des secteurs du nucléaire, aérospatial, aéronautique, défense et médical.
Créé en 2006 par Guillaume de Fleurieu suite à la reprise des sociétés CBP et Comera, le groupe HPM (Arnas) conçoit et fabrique des pièces de haute technicité pour des secteurs comme la Défense, l’aéronautique, l’horlogerie de luxe et l’automobile. Depuis, il s’est développé à l’international via la création de filiales en Suisse (CIMH) et en Tunisie (PMT). En 2021, il a enregistré un chiffre d’affaires de 10 millions d’euros avec 120 personnes.
Mais HPM souhaitait également renforcer sa présence dans les secteurs du nucléaire et du spatial. C’est maintenant chose faite avec l’acquisition d’Erma 38, une entreprise de Claix (Isère), fournisseur de 1er rang pour des grands comptes des domaines nucléaire, défense, aérospatial, ayant réalisé 4 millions d’euros de chiffre d’affaires l’année dernière. Guillaume de Fleurieu souligne « l’extrême proximité culturelle » des deux entreprises.
Intervention de Definvest pour le compte du Ministère des Armées
Cette opération est financée par les investisseurs historiques (Esfin et RDD) mais également par le fonds Definvest, géré par Bpifrance pour le compte du Ministère des Armées.
« En mobilisant le fonds d’investissement Definvest pour soutenir HPM dans son acquisition d’Erma, le Ministère des Armées s’engage dans la consolidation de notre base industrielle et technologique de Défense », estime dans un communiqué, Florence Parly, ministre des Armées. « Cette opération va notamment permettre à HPM de grandir et de se diversifier et ainsi de rester un partenaire durable et compétitif pour l’équipement de nos forces. »
Le groupe HPM estime qu’il a atteint maintenant une taille critique (14 millions d’euros de chiffre d’affaires) qui devrait lui permettre de répondre à de nouveaux appels d’offres. Il nourrit par ailleurs des espoirs de forte croissance au regard des perspectives de reprise de l’activité aéronautique et de l’accélération annoncée du nucléaire, notamment dans le cadre du plan France 2030.