OMPR Group possède son propre bureau d’ingénierie qui intervient notamment pour la fabrication de machines spéciales.
A l’aube de ses cinquante ans, l’entreprise familiale OMPR Group, active dans la mécanique de précision et l’ingénierie (conception de machines spéciales) pour les secteurs du nucléaire, du médical et de l’industrie, ajoute une corde à son arc avec l’acquisition de la société iséroise LMI, experte de l’usinage.
OMPR Group a racheté l'été dernier à son fondateur, la société LMI, basée aux Abrets (2,5 M€ de chiffre d’affaires). « Cette acquisition nous permet d’intégrer une vingtaine de techniciens confirmés, un outil industriel composé d’une trentaine de machines-outils mais également de nous positionner sur de nouveaux secteurs comme celui des remontées mécaniques, de la transmission de puissance, de l’agroalimentaire et des machines optiques », se réjouit Amine Chtourou, président du groupe de Saint-Priest.
Une piscine technique pour des essais. Grâce à cette croissance externe, le fournisseur de rang 1 pour le nucléaire emploie désormais 65 personnes pour un chiffre d’affaires global de 8 millions d’euros. Portée par un contexte favorable et « des voyants au vert », l’entreprise a beaucoup investi en 2021. Outre le renouvellement de son parc machines (10 à 15 % du chiffre d’affaires annuel y est investi chaque année), la PMI a doté son activité ingénierie (10 pers.) d’un nouveau bâtiment et d’installations permettant de recevoir les clients pour de la formation.
Les dernières annonces en matière de nucléaire nous donnent des perspectives pour pouvoir investir et recruter.
En outre, une piscine technique de quatre mètres de profondeur et de 40 m3 a été installée pour réaliser des essais sous l’eau : « Ce centre d’essais techniques, que nous mettons à disposition de nos clients et des confrères, nous permet de couvrir un périmètre d’activités beaucoup plus large », ajoute Amine Chtourou pour qui le « temps de l’industrie est un temps long. Et les dernières annonces en matière de nucléaire nous donnent des perspectives pour pouvoir investir et recruter. »
Cette année, l’entreprise prévoit de recruter une dizaine de personnes : tourneur fraiseur, électromécanicien, ingénieur bureau d’études, chargé d’affaires, etc. « 10 % de nos collaborateurs sont des jeunes en apprentissage », ajoute le président qui croit fortement en ce mode de formation. Il reste également attentif à la croissance externe pour intégrer un « bureau d’études mécanique à taille humaine ».
Cet article a été publié dans le numéro 2483 de Bref Eco.