Fabrice Labonde, pdg de Pasquier Favre et sa compagne Pascale Betton, qui dirige GMS depuis le rachat de la société en 2017.
C.B.
Créée en 1967 à Villefranche-sur-Saône et reprise en 1998 par Fabrice Labonde, Pasquier Favre a vu son chiffre d’affaires passer de 4 à 7 millions d’euros ces trois dernières années, suite aux rachats successifs de Gauthier Mécano Soudure (GMS) en 2017 et de Nouvelle Tôlerie Ansoise (NTA) en 2018.
L’entreprise Pasquier Favre compte ses clients dans une multitude de domaines (chimie, aviation, nucléaire, bâtiment, agencement), avec trois principaux corps de métier : la tôlerie chaudronnerie, la mécanique générale et la maintenance industrielle. L’activité est principalement répartie entre son pôle industrie (60 % de l’activité), avec des petites séries pour des clients historiques, et son pôle de maintenance industrielle (30 %). Le reste est consacré au bâtiment avec des chantiers lyonnais récents pour l’Hôtel-Dieu, en sous-traitance d’Eiffage, le Radisson ou encore l’habillage de la tour Silex. « Lors du rachat de l’entreprise en 1998, nous étions cinq. Nous comptons quarante salariés aujourd’hui répartis sur deux sites, à Arnas et Saint-Georges-de-Reneins », explique Fabrice Labonde, pdg de Pasquier Favre. Autre client récent, la start-up lyonnaise Innovant Meeting, pour qui l’entreprise conçoit des supports pour écrans numériques interactifs.
1 million d'euros d'investissement
En 2020, Pasquier Favre a également investi 1 million d’euros dans un nouveau laser fibre Trumph et une ébavureuse. L’arrivée de ces nouveaux équipements a nécessité le rachat d’un bâtiment attenant capable de les accueillir.
La société, qui a intégré Nouvelle Tôlerie Ansoise, réalise 5 millions d’euros de chiffre d’affaires. Sa filiale GMS évolue quant à elle indépendamment, avec des activités propres pour des clients comme Reel ou Titan Aviation, et un site à Saint-Georges-de-Reneins (douze personnes). « Dans ce cas aussi, nous récupérons des clients sur certaines activités que n’assure pas GMS, qui évolue davantage sur de la pièce unitaire en mécano-soudure pour l’aviation ou le nucléaire », ajoute Fabrice Labonde qui rappelle que son entreprise fait partie du groupement Beaujolais LabElysées.
Cet article a été publié dans le numéro 2471 de Bref Eco.