Mathieu Coutier, président du directoire d'Akwel.
Positionné sur la reprise de l'équipementier automobile Novares placé en redressement judiciaire, le groupe familial Akwel (ex-MGI Coutier) affirme, dans un communiqué, « ne pas être en mesure à ce jour de lever les conditions suspensives liées à son offre ».
Une dizaine de jours après avoir fait part de son intérêt pour la reprise de l'équipementier Novares, en difficulté, les choses se compliquent pour le groupe régional Akwel. Dans un communiqué, il indique : « En dépit d’une analyse aussi approfondie que possible de la situation de Novares, compte tenu des délais impartis par la procédure collective et après des échanges nourris avec les principaux acteurs du dossier (banques, clients, actionnaires…), Akwel a informé l’étude d’administrateurs judiciaires FHB ne pas être en mesure à ce jour de lever les conditions suspensives liées à son offre ».
Par ailleurs, Akwel fait part de « l’impossibilité d’obtenir en seulement quatre semaines auprès des autorités compétentes en matière de contrôle des concentrations les autorisations nécessaires et préalables pour poursuivre le processus d’acquisition ».
Le groupe conclut en affirmant qu'il « reste cependant dans la poursuite du dialogue avec l’ensemble des parties prenantes pour étudier cette opportunité de rapprochement à court ou moyen terme ».