Mach 1 revendique 20 % du marché européen.
Cédric DAYA / 126 Media
La forte croissance du fabricant de composants de vélos Mach1, spécialiste des rayons, des écrous et des jantes, rend trop exigu son actuel site de Marclopt. Il vient donc de déposer une demande de permis de construire pour une usine de plus de 13.000 m² à 15 Km.
Conçu par le cabinet AJ Architectes et située sur la zone d’activités du Font de l’Or à Cleppé, le bâtiment sera édifié sur un terrain de 3,5 hectares acheté à la Communauté de communes Forez-Est. Le déménagement est prévu pour le dernier trimestre 2023. L’investissement immobilier s’élève à 9 millions d’euros.
Développement en et hors Europe
Mach1 vient par ailleurs de doubler la superficie de son usine de Roumanie, où une trentaine de personnes produit des jantes en grandes séries. « Nous servons uniquement des constructeurs installés dans ce pays et ceux voisins, car les jantes sont des produits volumineux qui se transportent mal », note Guillaume Boutte, le directeur général.
L’entreprise a par ailleurs le projet de se doter d’ici l’an prochain d’une troisième unité de production, cette fois hors d’Europe, en partenariat avec un fabricant de vélos.
Son chiffre d’affaires 2021, en forte croissance, à 33 millions d’euros (25 millions en 2020), résulte aussi d’une hausse du coût des matières premières pour l’entreprise qui emploie 160 personnes dans le Forez, dont une trentaine en CDD ou intérim.
Des investissements machines
Après des achats de machines à fabriquer des rayons en acier et de machines à fabriquer des jantes en aluminium, en 2022, Mach1 prévoit d’autres investissements de production en 2023 pour rapatrier en Europe la fabrication d’écrous actuellement réalisée par un partenaire asiatique.
L’entreprise, détenue depuis 2012 par One Stone, family office de Benoit-Jérôme Teissier, revendique 20 % du marché européen de ces composants. Elle propose actuellement à ses salariés ligériens d’acquérir à un prix très compétitif un vélo de type gravel (polyvalent) en pièces détachées, qu’ils monteront eux-mêmes de A à Z dans l’entreprise, pour mieux en comprendre la mécanique avant de pouvoir les utiliser.
Cet article a été publié dans le numéro 2496 de Bref Eco.