L’unité de découpe du groupe VTD à Gannat doit ouvrir en fin d’année 2020.
Implantée à Gannat depuis le début de l’année 2020, l’entreprise drômoise Veyret Techniques Découpe (VTD) maintient la construction de sa nouvelle unité de découpe malgré la crise, tout en confectionnant des kits nécessaires à la fabrication de masques.
Historiquement tournée vers l’outillage pour l’industrie de la chaussure et l’usinage mécanique, VTD affirme être actuellement leader français de la fabrication d’outillages de découpe de matériaux souples. Cette société coopérative est aussi spécialisée dans la découpe et la transformation de matériaux souples pour les grands noms français de la maroquinerie de luxe (Louis Vuitton, Chanel ou Goyard). « Depuis cinq ans, nous avons accéléré notre développement pour répondre à la demande de nos clients en découpe et préparation de pièces de renfort ou de doublure, avec, en moyenne, 1 million d’euros d’investissement en machines par an », précise le directeur général Fabien Panet. L'entreprise qui compte 200 personnes, a réalisé en 2019 un chiffre d'affaires de 17,4 millions d'euros.
L’Allier, un choix stratégique
Devenu un atout clé pour de nombreuses entreprises, VTD acte donc cette année dans l’Allier un plan de continuité d’activité, pour pallier tout problème de production sur ses autres sites. « La force logistique de l’Allier, la présence en local de grands noms comme Sofama et la motivation et l’élan pour accompagner notre arrivée nous ont convaincus de nous installer et maintenir aujourd’hui nos projets », insiste Fabien Panet. En attendant la reprise de l’activité maroquinerie, les quinze premiers salariés de l’atelier-relais de Gannat découpent, préparent et gèrent la logistique de kits nécessaires à la fabrication de masques.
Construction et recrutement
Parallèlement, VTD vient de lancer le chantier de construction de la première tranche de sa nouvelle unité de découpe (2.850 m²), qui doit ouvrir au dernier trimestre 2020 et pourrait être agrandie pour atteindre 9.000 m². Un investissement de 2,5 millions d’euros pour le bâtiment et le terrain, complété par 500.000 euros pour le matériel et l’aménagement. L’objectif initial de 25 personnes recrutées fin 2020 est revu à 18 ou 20 personnes mais VTD compte toujours atteindre 70 salariés sur ce site dans les prochaines années. « Les signaux sont positifs, la maroquinerie va repartir fort », estime Fabien Panet.
Cet article a été publié dans le numéro 2416 de Bref Eco.