Le village-club de Sevrier est le plus grand de Neaclub.
Neaclub achève la rénovation de son village - club « Les balcons du lac d'Annecy ». Un chantier intégré à un important plan d'investissement qui va s'étirer encore sur environ trois ans.
Si elle cultive depuis 1949 son savoir-faire en matière d’accueil de familles, groupes et séminaires, Neaclub est apparue plus récemment sur le marché des villages - clubs trois étoiles. « Cette marque, que nous avons lancée en 2016, résulte de la fusion de deux structures patrimoniales du tourisme de proximité : les Carrefours de l’amitié et Chemins. Elle est devenue en 2019 notre dénomination sociale », rappelle Stéphanie Briday, directrice générale adjointe.
La société dirigée par René Bernat, est basée à Sevrier, sur les bords du lac d’Annecy, au sein des « Balcons du Lac » dont les 300 lits sont ouverts à l’année. Cet établissement, son plus important en termes de taille, achève une cure de travaux qui a porté sur l’agrandissement du restaurant et la réalisation d’une galerie de liaison afin de faciliter les déplacements entre les bâtiments. Des espaces supplémentaires ont été aménagés ainsi qu’une grande salle équipée de parquets pour les conférences et les groupes de danseurs. Ce chantier s’intègre dans un plan d’investissement de 10 millions d’euros lancés en 2018‑2019 et qui s’étire sur cinq à six ans. L’ensemble des villages - clubs Neaclub en bénéficie avec notamment un confort renforcé dans les salles de bains, une refonte de la décoration dans les chambres et salles de restaurants.
Un refuge dans les Bauges
Neaclub exploite actuellement deux autres villages - clubs en Savoie (une centaine de lits exploités hiver et été à Valloire, et 200 l’hiver à Valmeinier) et un autre à Habere-Poche (108 lits exploités hiver et été). S’ajoute, en Drôme provençale, le village - club de Rémuzat et ses 200 lits disponibles de mars à octobre.
L’offre est complétée par le biais de partenariats signés avec d’autres opérateurs afin notamment de répondre la demande de séjours à la mer. Elle va s’enrichir avec l’ouverture du refuge de Coutarse (19 couchages) dans les Bauges. « Nous sommes régulièrement sollicités pour reprendre des établissements et étudions les propositions en fonction de nos critères comme la proximité des flux touristiques », poursuit Stéphanie Briday. L’entreprise, qui affichait en 2019 un chiffre d'affaires de 8 millions d'euros (75 personnes ETP), met l’accent sur la qualité de la restauration. Elle vise une croissance de 15 à 20 % dans les prochaines années.
Cet article a été publié dans le numéro 2463 de Bref Eco.