Le Medef Rhône-Alpes (président : Bernard Gaud ; Lyon) a réaffirmé, à l’unanimité de ses membres, son opposition à la réforme des statuts voulue par Laurence Parisot. Si elles sont votées, ces nouvelles dispositions permettraient à la présidente de briguer un troisième mandat à la tête de l'organisation patronale.
"Ce que je conteste c’est le timing, affirme Bernard Gaud, on ne change pas les statuts d’une organisation à trois mois de l’élection de son nouveau patron. C’est une question de principe". Pour Jacques Chanut, président de la Fédération Française du Bâtiment Rhône-Alpes, "le risque est de voir la légitimité du futur président écorné, surtout si Laurence Parisot est réélue". "Il y a des risques de fracture", complète Bernard Gaud.
Un avis rendu aujourd’hui
Le conseil exécutif du Medef devrait rendre son avis aujourd’hui. S’il est favorable, la reforme devra être votée en Assemblée générale à la majorité des deux tiers. "In fine, je doute que cette mesure soit acceptée", confie le président de l’organisation en Rhône-Alpes.